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Noms de familha e pitits noms - Page 3

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Reliefs occitans

    Voici une nouvelle série de noms de lieux occitans par Jean-Claude Dugros consacrée cette fois au relief. Cette semaine, vau/val/valelha.

    Un dérivé de val en èlha (du latin -icula) est présent dans La Vareille à Genis : du latin vallicula (le petit vallon) ; passé par *valelha, avant dissimilation du premier -l-. « L'endroit est cependant très plat, nous dit Yves Lavalade; mais il confine avec le toponyme Lavaud. Ce qui laisse penser qu'il faut le comprendre comme une fondation qui lui est postérieure ; moins importante, d'où le diminutif. » Même explication pour Le Vareillas à Montpon-Ménestérol (avec -às augmentatif), à moins qu'il s'agisse d'un nom de personne (Vareillas, présent en Dordogne), ayant la même étymologie.

    Le bas-latin vallicella est à l'origine des lieux-dits Vauzelle à Nanteuil-Auriac-de-Bourzac) et à Saint-Médard-d’Excideuil (Vauzille).

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Reliefs occitans

    Voici une nouvelle série de noms de lieux occitans par Jean-Claude Dugros consacrée cette fois au relief. Cette semaine, vau/valeta.

    L'occitan la valeta « la petite vallée, le vallon » représente un dérivé diminutif : le toponyme Lavalette ou La Valette est présent à Mialet, à Payzac, à Saint-Félix-de-Villadeix. Le Vallon des Sept Chevaux sur le cadastre de Chancelade, Les Sept Chevaux sur la carte IGN, Sept-Chevaux « lieu, commune de la Chapelle-Gonaguet », chez Gourgues : voilà un toponyme qui a dû longtemps faire rêver nos anciens. Qui était donc les sept cavaliers qui ont parcouru ce vallon ? Jean-Louis Lévêque et le regretté Jean Roux ont rapidement résolu l'énigme… qui n'en est pas une ! Il s'agit de l'occitan secha vau « le vallon sec ». « La confusion, nous précisent les auteurs, provient de la parfaite homonymie, dans le parler local, entre secha vau et set chavaus (sept chevaux). » Déjà, au Moyen-Âge, Johan de Sechaval prête serment à la ville de Périgueux. Vous trouverez plus de renseignements dans le recueil Toponymie occitane de Chancelade, des auteurs précités, édité par Novelum-ieo en 2011, pp. 52-53).

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Reliefs occitans

    Voici une nouvelle série de noms de lieux occitans par Jean-Claude Dugros consacrée cette fois au relief. Cette semaine, val/vau.

    Le latin vallis, « val », est à l'origine du sud-occitan val et du nord-occitan vau. Les deux son présents dans notre Périgord, en concurrence avec le celtique cumba (occitan comba, prononcer /coumbo/), pour désigner « la vallée ». 

     


    À la forme vau, se rattache Vaulx, graphié aussi Vaux à Dussac en 1506, Vaux, à Chalais, à Jumilhac-le-Grand, à Payzac (forme ancienne Vaud , Valles en 1159-1169), à Sarlande.Vaux, ancien diocèse de Périgueux est aujourd'hui dans le département de la Charente (Villa quae vocatur Vallis, Vals au 13ème siècle, De Vallibus en 1380), Les Vaux à Saint-Sulpice-d’Excideuil est un hydronyme. 

    Avec déterminant : Le Moulin de Lavaux à Ajat (ici, probablement un nom de personne), comme La Pouyade-de-Vaux à Jumilhac-le-Grand.