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Noms de lùocs

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    A l’entorn de l’aiga

    Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

    Le dérivé saign- est une francisation graphique : le groupe -ign se prononçait autres fois /gn/ (/ñ/) ; le -i- faisait savoir que le groupe  -gn- devait se prononcer /ñ/ e non /g.n/ l'hésitation dura trois ou quatre siècles, c'est la même qui a transformé ognon en oignon (mais depuis 1990 on peut écrire ognon) et Michel de Montagne en Montaigne.

    Les Saignas à Augignac, La Saigne à Badefol-d'Ans (en 1740), à Doissac, à Montagnac-la-Crempse (M. de Saunha en 1283), à Saint-Amand-de-Belvès, à Sarlat (Lassagne), à Terrasson (La Seigne), Le Bos de la Saigne à Naussanes (en 1620).

    Les Saignes à Bouillac, à Cantillac, à Festalens (Les Seignas), à Grives, à Saint-Front-de-Pradoux (Las Saignas).

    Les Saignes et Les Saignolles à Montcaret.

    La Seignolle, ruisseau qui passe à Tanmiès (la Saignole en 1783), es un diminutif.

     

     

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    A l’entorn de l’aiga

    Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

    L'occitan sanha désigne un terrain humide et marécageux sur lequel prospèrent certaines plantes aquatiques (carex, massette, rubanier, typha). Du latin sanies (humeur ; liquide visqueux). « Ce toponyme est extrêmement répandu et il a engendré une prolifique lignée » (Y. Lavalade).

    Aux Sagnes et Les Sagnes de Ruffel à Saint-Laurent-la-Vallée, Le Sagna et Au Sanha à Saint-Martial-de-Nabirat : c'est l'occitan sanhàs ou sanhat : marais, pré marécageux.

    La Sagne à Cénac-et-Saint-Julien (à Lassaigne), à La Chapelle-Aubareil (dans un excellent occitan La Sanha, en 1365), à Saint-Saud-Lacoussière (La Saigne). 

    Avec l'article agglutiné : Lassagne à Piégut-Pluviers, à Saint-André-d’Allas (La Saigne), à Savignac-Ladrier, à Teillots, à Vitrac (La Saigne). Le Bois de la Sagne est à Peyzac-le-Moustier.

    Les Sagnes à Mialet, à Lolme, à Saint-Laurent-la-Vallée (à la Sagne), Les Sagnes de Ruffel à Doissat. 

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    A l’entorn de l’aiga

    Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

    L'occitan palun, palus (du latin palus) désigne un marais, un marécage.

    Palou à Belvès, La Palou, à Paunat, Leypalou à Valeuil (formes anciennes Ley Palou, L'Épalou). Le toponyme La Palu est présent à Capdrot. Un lieu-dit Palu de Japhé est cité par Gourgues à Beleymas. Paluau est un ancien diocèse du Périgord aujourd'hui du département de la Charente (Mol. de Paluel en 1044, Palual, arch. de Pilhaco, au 13ème s. Paluellam en 1380), Les Paluds à Cendrieux, Les Palluts à Ménesplet. La Palue à La Chapelle-Péchaud (aujourd'hui disparu), à Saint-Félix-de-Villadeix (La Palus), à Sorges, à Tourtoirac.

    Château des Paluels (de Paluelo en 1340, de Paluello en 1526, Palluel en 1624, Paluel en 1714, Chateau des Paluels, à Paluel (1832) et La Paluele, à Saint-Vincent-de-Paluel (Mayn. de la Paluelia en 1279) : « Palú est une forme gasconne. Sans doute, ce toponyme n’est pas de formation occitane, mais d’époque gallo-romaine, du latin *paludellum » (Jean Roux). 

    Ger. de Palús et La Paluèla, habitaient à Bergerac en 1381, peut-être de la même famille (le patronyme Palut est toujours présent dans le Bergeracois). Palus et Le Clos de Palus à Tocane-Saint-Apre (Jean Roux a relevé un Palutel, de Tocane, dans le Livre Noir de Périgueux) et Les Palus à Lamothe-Montravel, La Palut à Fleurac.