Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros
Hypocoristique de Nicolas
Premier volet de la série de Jean-Claude Dugros sur les suffixes ou diminutifs au prénom de Nicolas ( Nicolau en occitan).
À la fin du Moyen-Âge, la légende de saint Nicolas, évêque de Myre, au sud-ouest de l’actuelle Turquie, au 4ème siècle après J.-C, était tellement répandue que le nom de baptême Nicolas rivalisait avec celui de Jean.
On le trouve dans notre toponymie, en français : Nicolas à Saint-Saud-Lacoussière et en occitan: les Nicoulauds (prononcé / ley nicoulaou/) à Lanquais en 1755.
Et bien entendu, sous forme de nombreux hypocoristiques (formes affectives), dans Mascolet à Saint-Crépin-et-Carlucet où l’on reconnaît l’occitan mas qui désigne « une métairie, une ferme » et Colet, diminutif avec aphérèse de Nicolet, lui-même diminutif de Nicolau (Nicolas). Le prénom Colette en est issu.
Nous relevons de nombreux prénoms Nicolau dans les registres du Moyen-Âge. Mais aussi, avec un autre diminutif de Nicolau, Nicoló (prononcer /nicoulou/), comme Nicoló Faure, habitant de Bergerac, en 1379, encore présent aujourd’hui à Saint-Astier sous la forme Le Nicoulou. Peut-être Nicouraud à Montpeyroux.
Commentaires
Adiu Joan Claudí,
Nautres en lemosin ne disen pas Nicolau... mas Nicòlas prononçatz la fin coma "polas" donc l'ecritura ne chamja pas qu'es coma en francés.
Bon diumenc, amistat
Lo Micheu NICÒLAS