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Joan-Claudi Dugros - Page 6

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Noms de famille Gaud, Gaudon, Joffre

    Nouvelle série de Jean-Claude Dugros sur les origines et les développements autour du nom de famille Joffre.

    La racine germanique de ce nom Waldan- fait référence à l'idée de valeur guerrière, du vieux haut-allemand waldan « gouverner » qui a évolué en Gaud.

    Nous la trouvons dans Le Gaud à Agonac, à Bourgnac, à Saint-Front-d'Alemps et dans les composés Puygaud à Lusignac (formes anciennes Puy-Gaud et Puy-Gouaud), Puygaud à Piégut-Pluviers. La Gaudie au Bugue est le domaine, les terres de Gaud.

    Le nom de personne Gaudon (en occitan Gaudon, prononcé /gaoudou/) est au cas régime. On le retrouve dans Gaudou à Salles-de-Belvès (Le Gaudou) et dans les composés Manoir de Pech Gaudou à Belvès (Puygaudon en 1614, Pegaudon en 1668), Pech-Gaudon à Saint-Marcory (Puech-Gaudo en 1351).

    Les Gaudounes à Saint-Avit-Sénieur semble une féminisation ou un collectif pour désigner les terres du nom de famille Gaudon, pareil comme Gaudouneix à Angoisse, sous une forme limousine.

    * avec fried- « libre » : Jauf(f)ré puis Jauf(f)re, avec remontée de l'accent tonique (c'est l'équivalent du français Geoffre, Geoffroy, Geoffray, Godefroy). 

    Gourgues a relevé Jaufre « ancienne maison noble, cité de Périgueux (Hospitium de Jaufre…situm in civit. Petrag. en 1405 » ; Joffres à Belvès et Jaufrède à Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, paraissent plus récents.

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Nom de famille Girard (suite et fin)

    Fin de la chronique de Jean-Claude Dugros sur les origines et les développements du nom de famille Girard.

    On trouve la variante Guiraud à Belvès (forme ancienne Guirot) et le collectif A la Guiraudière à Saint-Géry. Guiraut de Bel Rio (du beau ruisseau) est un habitant de Bergerac en 1379. Girounet à La Force : c'est l'occitan Gironet, hypocoristique au cas régime de Giraud ou Géraud. Il en est de même pour  Guiró (*Guiron) lo fornier (le boulanger), habitant de Bergerac.

    L’élément gair, ger avec 

    - wulf- « loup » :

    Les Girouds (avec d adventice) à Grun-Bordas et les composés Castelgiroux à Plazac, à Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac, à Saint-Laurent-des-Bâtons et Castel-Giroux à Tayac. Les Giroux à Anesse (forme ancienne Girou), à Bourrou, à La Cassagne, à La Chapelle-Faucher, à Montrem, à Nabirat, à Rouffignac-de-Sigoulès, à Saint-Avit-Sénieur (en 1711), à Saint-Cernin-de-l’Herm, à Sarliac-sur-l'Isle, à Siorac-de-Ribérac (Girou). 

    Le Pech de Giraux à Groléjac est un ancien Pech de Giroux, Pey de Giroux.

    -diminutif en -in

    Gerrine à Saint-Sulpice-d'Eymet : il faut lire Guerine, féminin de Guérin et La Guérinchie à Thiviers est un collectif sur le nom de personne Guérin.

    Pour La Gayrigalie à Saint-Astier, (unique forme ancienne Mas de la Gayrigalie en 1400), et La Gayrillarde à Saint-Martial-d'Artenset, deux toponymes relevés par Gourgues qui semblent aujourd'hui disparus, l'explication n'est pas facile. Plusieurs pistes sont possibles, dont celle de nos noms de personne.

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Nom de famille Girard (suite)

    Jean-Claude Dugros présente la suite des origines et les développements du nom de famille Girard.

    Le Géraud à Razac-d’Eymet (vocalisation du l en u ou francisation) ; La Bouyge de Bagéraud à Lanouaille : « probablement pour Bas-Géraud » (Yves Lavalade) ; Les Gérauds à Saint-Jean-d’Eyraud, à Saint-Martin-de-Ribérac (Les Geraux) ; Les Gérauds à Saint-Rémy ; Jean Géraud à Saint-Julien-d’Eymet ; Le Moulin de Géraud à Laveyssière ; et les collectifs La Géraudie à Creyssensac-et-Pissot (forme ancienne La Giraudie), à Génis, à Sarlande (forme ancienne La Geyraudie), La Geraudie à Vern (Maynam. de la Geraudia en 1510) ; Les Geyrauds à Chancelade, cité par Gourgues « localisation inconnue », sont peut-être Les Geyrauds à Chancelade (de Giraud, nom de famille), relevé par Jean-Louis Lévêque.

    Giraudelle à Allas-les-Mines doit être un collectif, pareil comme La Guiradelle à Lanquais et les classiques Giraudie à Servanches, La Giraudie à Angoisse, à Chantérac (Girauldie en 1538), à Creyssensac (aujourd'hui La Géraudie), à Issac (La Giroudie en 1603), à Ménestérol (La Giraudia en 1335), à Saint-Médard-de-Mussidan (Maynamentum de la Giraudia en 1308) ; à Segonzac, à Vergt (Mayn. de la Giraudia en 1460). La Giraudie est aussi le nom de l'ancien diocèse archiprêtré de Pillac, aujourd'hui du département de la Charente (Eccl. de Giraudia (pouillé du xiiie siècle) (Gourgues).