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Joan-Claudi Dugros - Page 9

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Hypocoristiques de Guillaume

    Suite de la série de Jean-Claude Dugros sur les suffixes ou diminutifs au prénom de Guillaume, Guilhem.

    Parmi les hypocoristiques et dérivés diminutifs : La Guilhe à Eymet, à Grignols (Terra voc. Lo Guilho en 1492, Las Guillas) et les composés : Bos de la Guilhe, à Pressignac-Vicq, Cros de la Guille à Colombier.

    En 1381, vivait à Bergerac Guilla Mespoleta (pononcer /guillo mespoulèto/) qu'on peut décomposer en Guilla, diminutif féminin de Guilhem  et Mespoleta, soit un diminutif de l'occitan mespola (/mespoulo/) « petite nèfle », soit un féminin de mespolet « plantation de néfliers ».

    Bonne Guilhe à Montplaisant (A bona Guilha en 1462), mais il existe un verbe occitan guilhar, qui signifie « tromper », bien présent dans nos toponymes. Una guilha peut être une « tromperie ». On peut citer à ce propos le proverbe occitan : « Tal crei guilhar Guilhòt que Guilhòt lo guilha », que nous vous laissons le soin de traduire…

    en -on : La Guillone à Minzac, Les Guilloneaux à Vélines (aujourd'hui Les Guillaneaux), et le collectif La Guillonie à Rouffignac-de-Sigoulès (La Guilhounie ou la Guillonie en 1650) ;

    - double diminutif -on et -et : Guillonnet à Celles (Guilhonet), à Meyrals (Les Guilhonets), à Saint-Pierre-d’Eyraud, Les Guillonnets à Lusignac, à Varennes (Les Guilhonets), Guilhonet à Tocane-Saint-Apre (Maynem. de Guilhounet en 1540) ;

    Guilhonet de La Dauna habite à Bergerac en 1379 (dauna est une variante gasconne de dòmna, dòna « dame »).

     

  • "Bon 100 saupria pas mentir", de veire sur lo site de Albuga

    Lo site de la communa d'Albuga balha totas las informacions en occitan. Revirada en occitan facha per Joan-Claudi Dugros.

    Clicar qui-dejos:

    https://www.albuga.info/oc/index.html

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Hypocoristiques de Guillaume

    Suite de la série de Jean-Claude Dugros sur les suffixes ou diminutifs au prénom de Guillaume, Guilhem.

    Bien entendu les collectifs sont très nombreux dans nos régions :

    - sur Guillaume : Guillaumie à Jumilhac-le-Grand, La Guillaumie à Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, à Marsaneix, à Notre-Dame-de-Sanilhac (Guilhaumie), à Saint-Aulaye, à Soudat, Les Guillaumies à Condat-sur-Trincou, à Saint-Priest-les-Fougères, Guillaumières à Augignac, Guillaumias à Coursac (Guilhaumias). Noter que les formes anciennes ont le –lh- occitan.

    Pour Guillaumy à Beaumont-du-Périgord et à Saint-Avit-Sénieur, deux possibilités : 1/ Guillaume plus suffixe collectif –iá : « chez les Guillaume » : 2/ : occ. Guilhamin « petit Guillaume ».

    - sur Guilhelme (forme ancienne, ou savante, avec un -l- non vocalisé) : La Guillelmie à Campagnac, La Guillelmie à Campagne (Mansus de la Guilhalmia en 1463), aujourd'hui La Guillarmie, La Guillelmie à Montren (Maynem de las Guillelmas en 1467, La Guilhaumie).

    Le toponyme Guilhermenc à Jaure, aujourd'hui disparu (Maynam. de Guilhermenc en 1460), est « un dérivé en -enc sur Guillerme qui vient de Guilhelme, par passage de l implosif à r. Ce dérivé peut désigner les habitants de la seigneurie d’un Guilhem ou d’un domaine de son ressort, enclavé dans une autre seigneurie » (Astor).

    Le Guilhem à Saint-Germain-et-Mons, Haut Guillem à Douzillac, Le Repaire Guillem à Verteillac et de nombreux composés Camp Guilhem à Faux, Combe de Guilhem à Milhac-d’Auberoche, La Font Guilhem à Fonroque, Le Pech Guilhem à Nabirat, Puyguilhem à Castels (Pech-Guilhen), Puy-Guilhem à Grignols (Maynam. de Puyguilhem en 1502), Château de Puyguilhem à Villars.

    Pour l'ancienne commune de Puy-Guilhem, aujourd'hui rattachée à Thénac, les formes anciennes : Poiguilem en 1209, Castrum de Podio Willelmi en 1265, Pugh Wuilhem en 1265, Podium Guillelmi en 1324, Podium Guilhermi en 1365, font bien apparaître le passage de wil- à guil- par segmentation du w germanique en gw- se réduisant à g (Astor).

    Quelques doubles noms : Arnaud Guilhem à Serres-et-Montguyard (Les Arnauds-Guillems), Guillen-Nadal à Marsac en 1660.