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Noms de familha e pitits noms - Page 82

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Souleillal, à Mouzens, le Soulelial à Siorac-en-Périgord (forme ancienne Souleillac), le Soleillal à Campagne : c’est l’occitan solelhal, qui désigne « un lieu exposé au soleil ».

    Autres dérivés : Souleillou, au Fleix (occitan solelhós, « ensoleillé ») et peut-être Soulagnieux à Piégut-Pluviers), qui serait, d’après Yves Lavalade un « probable dérivé de l’occitan solana, lieu exposé au soleil. Le vieux français possèdait le mot solaing, le soleil ».

    Les Plaines Souleillas à Nabirat, aujourd’hui disparu (forme ancienne au Souleiliard) vient de l’occitan solilhal, variante de solelhal (Peter Nollet).

    En Haute-Garonne et en Provence (Var et Bouches-du-Rhône), on trouve les chantants la Souleillane, l’Ensouleïado et L’Ensouleiado.

    Soulan, Soula, Sola, Soulane, Soulagne, Solanet, Soulanet, en plus de toponymes, sont des noms de personnes très répandus.

    Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Il existe de nombreux toponymes pour désigner «la  bruyère ».

    Ils sont facilement reconnaissables dans Le Brugal, Les Brugals, Le Brugau, dans la partie sud du département et dans La Bruge, Brugeaille, Le Brugeau, Le Brugeaud, Les Brugeauds, Les Brugeaus, Les Brugeaux, dans la partie nord, suivant l'alternance bien connue -g- > -j- et -al > -au (comme dans gal > jau (coq) par exemple). Par contre, dans Le Bruey à Nabirat, il y a risque de confusion avec « breuil » par exemple, et seule, l'aide de la prononciation occitane locale le permettra. C'est l'occitan bruguièr (champ de bruyère) que l'on retrouve aussi comme lieu-dit à Campagnac-les-Quercy (source : Peter Nollet).

    Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    La Courrège à Saint-Cassien et à Saint-Cyprien (forme ancienne La Correga en 1462), Les Couréges et Aux Courrèges à Florimont-Gaumier, Les Courrèges à Bouniagues, au Bugue, à La Chapelle-Gonaguet, au Coux, à Veyrines-de-Vergt, et en bien d’autres endroits, c’est la francisation de l’occitan correja, « courroie », prononcé selon les endroits /courèjo, courètzo, courèzo/ qui, par métonymie, définit en toponymie, des plates-bandes, des lisières de terrain étroites et longues ; Courège-Longue à Cénac-et-Saint-Julien, Courrèges Longues, à Lalinde, dont l’adjectif renforce cette image. 

    Les noms de personne Courrège, Lacourrège, Courrègelongue, se rattachent à l’article vendu ou fabriqué, mais aussi à l’utilisateur : portefaix, muletier.

    Joan-Claudi Dugros