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Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

Las Tremoladas

L'occitan tremol, tremòu (prononcer /trémoul, trémoou/), désigne le peuplier tremble (populus tremula). Il doit son nom à son feuillage sensible à la moindre brise. Utilisé pour de nombreux usages, dont la pâte à papier, on le trouve fréquemment en toponymie : Trémoux à Saint-Barthélemy-de-Bellegarde.

Avec le suffixe collectif occitan -ada, eda : Les Trémolades à Tocane-Saint-Apre, Tremoulède aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil, La Trémoulède à Mauzac-et-Grand-Castang (forme ancienne Mans. de la Tremoleda en 1464), désignant une tremblaie. Il en est de même pour La Trémoulette à Bouzic et La Trémoulie à Champniers-et-Reilhac (forme ancienne La Trimoulie, La Trémoule).

Influencés par l'occitan tremolhar (prononcer /trémouilla/) qui signifie trembler, on trouve : Trémouilh à Couze-et-Saint-Front), Trémouille à Brouchaud (en 1758), Trémouille à Saint-Geniès à Terrasson-Lavilledieu, La Trémouille à Bars, à Montagnac-d’Auberoche, à Notre-Dame-de-Sanilhac, à Savignac-les-Églises. Et aussi Les Trémouillauds à Agonac.

C'est en Périgord que l'on dénombre le plus de nom de famille Trémouille, où l'on trouve aussi Trémoulet. Sont présents dans les départements voisins : Trémolière, Trémoulière.

Joan-Claudi Dugros

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