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Noms de familha e pitits noms - Page 74

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Las Tremoladas

    L'occitan tremol, tremòu (prononcer /trémoul, trémoou/), désigne le peuplier tremble (populus tremula). Il doit son nom à son feuillage sensible à la moindre brise. Utilisé pour de nombreux usages, dont la pâte à papier, on le trouve fréquemment en toponymie : Trémoux à Saint-Barthélemy-de-Bellegarde.

    Avec le suffixe collectif occitan -ada, eda : Les Trémolades à Tocane-Saint-Apre, Tremoulède aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil, La Trémoulède à Mauzac-et-Grand-Castang (forme ancienne Mans. de la Tremoleda en 1464), désignant une tremblaie. Il en est de même pour La Trémoulette à Bouzic et La Trémoulie à Champniers-et-Reilhac (forme ancienne La Trimoulie, La Trémoule).

    Influencés par l'occitan tremolhar (prononcer /trémouilla/) qui signifie trembler, on trouve : Trémouilh à Couze-et-Saint-Front), Trémouille à Brouchaud (en 1758), Trémouille à Saint-Geniès à Terrasson-Lavilledieu, La Trémouille à Bars, à Montagnac-d’Auberoche, à Notre-Dame-de-Sanilhac, à Savignac-les-Églises. Et aussi Les Trémouillauds à Agonac.

    C'est en Périgord que l'on dénombre le plus de nom de famille Trémouille, où l'on trouve aussi Trémoulet. Sont présents dans les départements voisins : Trémolière, Trémoulière.

    Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    La Taissoniera

    L'occitan tais (du latin taxo), désigne le blaireau (animal).

    Le cas-régime taisson, teisson (du latin taxonem), est présent dans les lieux-dits Teyssonnier, à Nojals-et-Clottes, qui évoque le chasseur de blaireaux. Teyssonnière à Mensignac, La Teyssonière à Chalais, à Jumilhac-le-Grand, Teyssonnières à Rouffignac-St-Cernin-de-Reilhac, Les Teyssonières à Brantôme, Les Teyssonnières à Chapdeuil, qui désignent des terriers de blaireaux.

    Le nom de famille Tesnière (présent en Périgord), désigne le gîte du blaireau. À noter que la croyance populaire désigne deux catégories de blaireaux, lo tais-chen et lo tais-pòrc (à museau de chien ou à museau de cochon). Ce qui est réfuté par la science.

    Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    L'occitan faissa (prononcer /faïsso/), du latin fascia (bande), désigne une bande de terre maintenue par une muraille, une langue de terre.

    On le trouve dans les toponymes La Faysse à Prats-du-Périgord et à Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac et dans les diminutifs Combe-Feyssole à Saint-Pompont, associé à l'occitan comba (combe, vallon) et Torte-Feyssolle à Bergerac (forme ancienne Torta Faissola en 1116), associé à l'adjectif féminin occitan tòrta (tortueuse).

    La rue des Faysses Rouges, attestée à Marseille, n'est pas à l'origine d'une surexposition au soleil… C'est en Dordogne que le nom de personne Lafaysse est le plus fréquent. Autres noms Faisse, Faysse.

    Joan-Claudi Dugros