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Noms de lùocs - Page 90

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Il existe de nombreux toponymes Le Communal, Les Communaux, qui font référence à un bien communal (bois ou pâturage, notamment).

    Il en est de même pour les noms de famille Cominal, Cumenal, Cuminal (ces deux derniers présents en Dordogne), Quiminal.

    Dans le Livre noir de Périgueux, le regretté Jean Roux a relevé un Helias Cumenier, habitant de Mussidan, dont le nom est un dérivé de l'occitan cumin / comun (commun, communauté, commune, impôt communal), et qui signifie donc : « qui fait partie du commun (petit peuple) ou bien employé communal ».

    D'après Mistral, on donnait aussi ces noms à des syndics ou officiers municipaux qui jugeaient les différends relatifs aux propriétés rurales, au commencement du 14ème siècle (Mistral).

    Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    L'occitan nauc, nauca, naucha (prononcer /naou, naouco, naousso/), du latin navica, dérivé de navis, vaisseau, désigne une auge, un baquet, un abreuvoir, une vasque de fontaine.

    On le trouve dans Nauch à Mayac, en 1199, Les Nauches et La Noche à Thiviers, La Naussa à Chalais, La Noche à Piégut-Pluviers, Les Noches à Angoisse, Nauchadou à Marcillac et à La Chapelle-Aubareil, sont sans doute des diminutifs.

    Le sud-occitan est représenté par La Nauca à Daglan et peut-être le diminutif Nauquel, au Buisson. Le mot fait référence, par allusion topographique, à un creux dans le relief. Le toponyme est aussi présent en Haute-Vienne et Corrèze.

    Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    On trouve dans les formes anciennes le lieu-dit En las Mealhadas, commune de Baneuil, en 1454. Le même lieu-dit est attesté à Rabastens (Tarn) en 1441, désigné auparavant La Mesalhada en 1272.

    L'occitan mealhau (du roman mealhau, mezalhal) désigne une « ancienne mesure de capacité, mentionnée dans les chartes de Gascogne » (Mistral) et une « mesure agraire depuis longtemps inusitée » (Nègre).

    Il est possible que des lieux-dits comme La Millade ou Le Millal et dérivés, qu'on rattache aujourd'hui à l'occitan milh (mil, millet, puis maïs) ont fait l'objet d'une remotivation. Seules, d'éventuelles formes anciennes antérieures au 16ème siècle pourraient le confirmer.

    Joan-Claudi Dugros