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Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    A l’entorn de l’aiga

    Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

    L'occitan gaulha (prononcer /gaoulio/) désigne la boue. Il est bien présent dans nos toponymes: 

    La Gauilla à Anlhiac: c'est un pluriel, en occitan Las Gaulhas; Les Gauillasses à Nastringues; francisation de l'occitan gaulhassa (lieu boueux); Gauille à Siorac; La  Gauille à Cadouin, à Échourgnac où il y a aussi l'Étang de la Gauille; à Eygurande-et-Gardedeuil, à Fraysse, à Molières, à Saint-Rémy, à Veyrignac. Le Maine de Gauille est à Sainte-Alvère et le Ruisseau de Gauille à Maurens. 

    Les Gauilles à Belvès, au Buisson-de-Cadouin, à Douzillac (Las Gauillas). Las Gauilles à Groléjac (en 1837, noter l'article occitan), à Issac; Aux Gauilles,  à Peyrillac, au Pizou, à Prats-de-Carlux, à Saint-Laurent-des-Hommes (Las Gaulias), à Saint-Médard-Mussidan (Las Gaulias), à Saint-Séverin-d'Estissac, Les Gauilles Basses à Saint-Laurent-la-Vallée. À la Gauillette à Groléjac (en1837) est un diminutif.

    La Gouille à Saint-Géraud-de-Corps et à Saint-Géry. Font-Gouliouse à Saint-Front-de-Pradoux, en occitan Font Gaulhosa (prononcer /foun gouliouzo/) que l'on peut traduire : « la Fontaine boueuse. ». La Goulasse à Chancelade, déformation de l'occitan La Gaulhassa (/gaouliasse/) : « mare boueuse »). Citons encore La Gaulasse à  Ladornac et La Font du Gaullier à Saint-André-de-Double (Font-Gaulier).

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    A l’entorn de l’aiga

    Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

    Le dérivé saign- est une francisation graphique : le groupe -ign se prononçait autres fois /gn/ (/ñ/) ; le -i- faisait savoir que le groupe  -gn- devait se prononcer /ñ/ e non /g.n/ l'hésitation dura trois ou quatre siècles, c'est la même qui a transformé ognon en oignon (mais depuis 1990 on peut écrire ognon) et Michel de Montagne en Montaigne.

    Les Saignas à Augignac, La Saigne à Badefol-d'Ans (en 1740), à Doissac, à Montagnac-la-Crempse (M. de Saunha en 1283), à Saint-Amand-de-Belvès, à Sarlat (Lassagne), à Terrasson (La Seigne), Le Bos de la Saigne à Naussanes (en 1620).

    Les Saignes à Bouillac, à Cantillac, à Festalens (Les Seignas), à Grives, à Saint-Front-de-Pradoux (Las Saignas).

    Les Saignes et Les Saignolles à Montcaret.

    La Seignolle, ruisseau qui passe à Tanmiès (la Saignole en 1783), es un diminutif.

     

     

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    A l’entorn de l’aiga

    Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

    L'occitan sanha désigne un terrain humide et marécageux sur lequel prospèrent certaines plantes aquatiques (carex, massette, rubanier, typha). Du latin sanies (humeur ; liquide visqueux). « Ce toponyme est extrêmement répandu et il a engendré une prolifique lignée » (Y. Lavalade).

    Aux Sagnes et Les Sagnes de Ruffel à Saint-Laurent-la-Vallée, Le Sagna et Au Sanha à Saint-Martial-de-Nabirat : c'est l'occitan sanhàs ou sanhat : marais, pré marécageux.

    La Sagne à Cénac-et-Saint-Julien (à Lassaigne), à La Chapelle-Aubareil (dans un excellent occitan La Sanha, en 1365), à Saint-Saud-Lacoussière (La Saigne). 

    Avec l'article agglutiné : Lassagne à Piégut-Pluviers, à Saint-André-d’Allas (La Saigne), à Savignac-Ladrier, à Teillots, à Vitrac (La Saigne). Le Bois de la Sagne est à Peyzac-le-Moustier.

    Les Sagnes à Mialet, à Lolme, à Saint-Laurent-la-Vallée (à la Sagne), Les Sagnes de Ruffel à Doissat.