Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    A l’entorn de l’aiga

    Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

    L'occitan limanha (prononcer /limagno/) « limon », nom d'origine celtique apparenté au latin limus, est présent dans La Limagne à Saint-Germain-et-Mons, à Cendrieux et dans Les Limagnes à Thiviers.

    Ludieras et Le Moulin de Ludieras à Busserolles, vient probablement du latin lutum, la boue ; terres boueuses. Autres exemples de toponyme qui se réfère à la boue : Pauthier à Saint-Martin-de-Fressengeas, Les Landes de Pauthiers à Milhac- d'Auberoche, La Pautie à Mazeyrolles, Les Pauties à Trémolat, Puypautier à Bars, Pautinet à Savihgnac-les-Églises, La Pautinie à Fleurac, Les Pautis à Pezuls et Les Pauty à Sorges. Ici, c'est le patronyme qui se réfère à la boue (la paute « fange, en ancien français ») et à celui dont la maison se trouve dans un endroit boueux. » (Yves Lavalade).

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    A l’entorn de l’aiga

    Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

    On trouve dans le dictionnaire de Gourgues, Concharum, « ancienne paroisse dépendant de la châtellenie de Beaumont, selon la teneur des coutumes de cette ville en 1272 » et qui est peut-être la paroisse « des vallons », aujourd'hui difficile à situer. 

    De la même manière, l'occitan nauc désigne une auge, un baquet, un abreuvoir et naucha, une vasque de fontaine. Le mot a pris une valeur métaphorique en s'appliquant au relief : La Nauca (prononcer /la naouko/) /est un toponyme de Daglan, relevé par Peter Nollet, « près du Céou, peut-être une référence à un creux dans le terrain ou dans le ruisseau. » ; Nauch à Mayac (Pascua usque ad Nauch en 1199) ; Nauchadou « moulin sur la Beune » à Marcillac (Gourgues) et Le Moulin de Nauchadou à La Chapelle-Aubareil : Les Nauches à Thiviers ; Les Noches à Angoisse et peut-être un diminutif, Naucon à Bézenac.

    La Dauge à Grun-Bordas (Ladauge en 1693) et à Plazac (La Doge) rappellent l'ancien occitan doga, dauja « fossé ; rive, bord ; chemin qui borde un pré », avec sans doute une fonction de drainage.

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    A l’entorn de l’aiga

    Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

    L'occitan conca, concha (prononcer /counco, councho/) désigne un baquet, une bassine, mais par métaphore, il désigne aussi une dépression de relief, un creux arrondi, du latin médiéval concha (bassin) : Conchat  à Sainte-Trie (Podium de Conchis), Les Conches à Thiviers, Puy-de-Conches (Podium de Conchis en 1189 (non situé, d'après Gourgues), Couchaud à Négrondes. La Couche est un ruisseau qui se jette dans la Serre, commune de Saint-Paul (Gourgues). Couche du Loup à Hautefaye ; Lacouchie ou La Couchie à Mialet : « de l’occitan concha (baquet, bassine ; par extension creux arrondi du terrain) et par l’intermédiaire du patronyme Conche et suffixe toponymique –iá. » (Yves. Lavalade) ; Les Conchoux à Mensignac, La Conque à Nabirat (à la Conque) : « le lieu à la forme d'une cuvette » (Peter Nollet) ; Pech de Conque à Gaugeac, La Conquelarye à Saint-Pierre-de-Chignac (Tenance de la Conquelarye en 1678). Le diminutif La Conquête à Montravel (disparu) et à Saint-Michel-de-Double (La Haute et la Basse Conquête), désigne un petit vallon. Le Conquil à Saint-Léon-sur-Vézère et Les Conquilhaux à Paunat (en 1755).