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Noms de lùocs - Page 124

  • Noms de rivières, par Jean-Claude Dugros

    La Conne (en occitan Còmna), est le nom d’un ruisseau du Bergeracois qui se jette dans la Dordogne (Rivus de Coma en 1281, Cona en 1464). Un bras du ruisseau, appelé Conne-Morte, est attesté en 1509, dans un excellent occitan : R. de Cona Vielha. C’est aussi le nom d’une ancienne paroisse de Bergerac (Cona en 1385, La Cosne en 1625). Cet hydronyme, comme la Cone (Aisne, Aveyron, Rhône) ; la Cosne (Saône-et-Loire) ; la Connes (Aveyron) et les nombreux dérivés Conan, Conon, Conie, Coney, sont tous formés sur une base pré-indo-européenne *KON- / *KOSN-) qui veut probablement dire « l’eau », « le ruisseau ».

    Jean-Claude Dugros

     

     

     

  • Brageirac e sos entorns, per Joan-Claudi Dugros

    La Castaniade à Bergerac : voilà de l’excellent occitan. Castanh (chastanh en nord-occitan) désigne le châtaignier. Avec le suffixe collectif –ada, La Castanhada (prononcer / lo castagnado/), le toponyme désigne un endroit planté de châtaigniers.

    On compte une multitude de dérivés : Castang, Castagnol, Castanet et en nord-occitan Chastanet, Chatenet. La Chataignolade à Payzac représente un bel exemple de mélange de français et d’occitan !

    Joan-Claudi Dugros.

  • Brageirac e sos entorns, per Joan-Claudi Dugros

    Gauille (Ruisseau de) à Maurens :

    en occitan la gaulha (prononcer /gaoulio/), c’est la boue. Les toponymes dérivés Les Gauilles, Les Gauillasses, Les Gaulias, Les Gauliats, La Gauilla, Gaulier, se comptent par dizaines en Périgord. Ils désignent tous un endroit boueux ou on peut s’engaulhar (prononcer /séngaouliar/), se crotter de boue.

    Jean-Claude Dugros