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Noms de familha e pitits noms - Page 13

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Noms de famille d’origine germanique

    Suite de la série de Jean-Claude Dugros sur les noms de personnes et de lieux d’origine germanique ainsi que leurs dérivés.

    La racine germanique wald, waldan- fait référence à l'idée de valeur guerrière, du vieux haut-allemand waldan « gouverner ». Positionnée en fin de mot avec :

    *avec hari- (et variante heri) : « armée » : Leyraud à Vergt-de-Biron, L'Eyraudie, à Excideuil, Leyraudie à à Terrasson-Lavilledieu, à Saint-Martial-d’Albarède, à Saint-André-de-Double, Leyrodie à Auriac-du-Périgord, à Champs-Romain, Leyroudie à Grignols (Mayn. de Leyroudia en 1490), à Manzac, Les Heyraudies à Lusignac. Pas de l'Eyraud à Lunas (Mansus de Calce Eraldis en 1216), Pech d'Eyraud, à Saint-Martial-de-Nabirat, Pic de Leyraud, à Mussidan, Puy-Eyraut à Grun (Tenentia de Puey Eyraut en 1475 ; Étang d’Eyreau à Saint-Jean-d’Ataux.

    La commune de Ponteyraud est écrite Domus de Ponte Airaut en 1245, Pontis Ayraudi en 1295 et Pont Eyraut en 1382.

    Pour l'étymologie de l'hydronyme l'Eyraud, qui passe à Prigonrieux et qui a donné son nom à deux communes Saint-Jean-d'Eyraud et Saint-Pierre-d'Eyraud, Jean Roux, dans son Dictionnaire toponymique des communes de Dordogne, suggère notre nom de personne germanique Heriwald, puis *Eriald puis Eirald, puis Eiraud (de heri, variante de hari « armée » et waldan « gouverner »), mais son commentaire peut diriger sur d'autres hypothèses (à lire, p. 248). 

    Il reste important de noter que Ey- note la fermeture de ai- pré-tonique (comme Aimet écrit Eymet ou Bainac écrit Beynac…)

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Noms de famille d’origine germanique

    Suite de la série de Jean-Claude Dugros sur les noms de personnes et de lieux d’origine germanique ainsi que leurs dérivés.

    La racine germanique wald, waldan- fait référence à l'idée de valeur guerrière, du vieux haut-allemand waldan « gouverner ». Positionnée en fin de mot avec :

    * avec gaut- « du nom du peuple des Goths » : Peuch-Godal au Bugue ; Goudal à Beynac, à Lavaur, à Vézac. Mais le mot occitan godal, prononcer /goudal / désigne « un imbécile, un nigaud ».

    * avec gib- « don (qualité humaine) » : Le Bos-Gibaud à Dussac « le bois de Gibaud » ; Croix de Gibeaud à Grand-Brassac et le collectif classique Les Gibaudies à Notre-Dame-de-Sanilhac.

    * avec grim- « cruel » : Chez Grimaud (à Vanxains), La Grimaudie à Bars. Grimaudou à Saint-Pardoux-et-Vielvic et à Salles-de-Belvès sont peut-être des diminutifs. 

    * avec gund/gunt « lutte, combat » : La Gondie (à Blis-et-Born), à Saint-Martial-d’Albarède, La Croix de la Gondie à Saint-Raphaël et Les Gondies à Agonac) (forme ancienne Les Gaudies), sont des collectifs sur le nom de personne Gondin, diminutif en -in. La francisation fréquente en Gondy et Gondie s’explique par la non-prononciation du -n final en nord-occitan. 

    Le Gondeau à Eyliac ; Magondau à Chalais et Magondeau à La Coquille sont à décomposer en mas (la ferme) e notre patronyme Gundwald : le mas de la famlille Gondau/Gondeau.

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Noms de famille d’origine germanique

    Suite de la série de Jean-Claude Dugros sur les noms de personnes et de lieux d’origine germanique ainsi que leurs dérivés.

    La racine germanique wald, waldan- fait référence à l'idée de valeur guerrière, du vieux haut-allemand waldan « gouverner ». Positionnée en fin de mot avec :

    * avec folk- « peuple » : Foucaut à Grignols (Maynam. et moledunum de Folcaut, en 1471). Une autre forme ancienne Foulcaud en 1595 a été relevée à Grignols, c'est peut-être aujourd'hui le lieu-dit Fourcaud ; Foucaud au Fleix en 1632 et les composés Puy Foucaud à Brantôme. Gourgues signale un Puy-Foucaud, ancien diocèse de Périgueux, aujourd'hui du département de la Charente (Ecclesia de Podio Folcaudi au xiiie s.). Autres composés : La Rochefoucaud à Plaisance ; Le Maine-Foucaud à Bertric-Burée (Le Mayne-Foucaud). Le collectif est représenté par Les Foucauds à Mouleydier, à Saint-Sauveur-Lalande et aussi avec le suffixe d'appartenance -ie, dans Basse et Haute Foucadie à Champagne-et-Fontaine ; La Foucadie à Lanouaille, à Monestérol (Maynam. de la Folcaudia en 1335), à Vielvic (Mansus de la Folcaudia en 1489), à Thiviers ; Les Foucadies à Milhac-d’Auberoche (Hospitium de la Folcaudia en 1265, Les Foucaudies)

    * avec gar- « prêt » : Bois de Garaude à Baneuil (féminisation?) et les collectifs La Garaudie à Fanlac (Mansus de la Garaudia en 1467), à Millac (en 1550), à Saint-Victor (La Costa de la Garaudia en 1446), sur Garaud.

    * avec gast- « hôte » : La Gastaudie à Auriac-de-Bourzac (Gastaudias en 1460), à Lalinde (Le Mas Gastaud, à Sainte-Colombe en 1460), à Sainte-Alvère (Maynam. de La Gastaud), à Saint-Amand-de-Vergt (Mayne de Gastaudie en 1512), sur Gastaud.