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Noms de familha e pitits noms - Page 11

  • Promenade botanique en occitan sur les coteaux et conférence toponymique le samedi 1er juin 2024 à Saint-Victor

    Promenade botanique occitane Saint Victor 1er juin 2024.pngDans le cadre des animations de soutien à la félibrée de Tocane Saint-Apre, le Comité d’organisation et Lo Bornat dau Perigòrd organisent une sortie botanique en occitan samedi 1er juin 2024 de 14 h à 16 h sur les coteaux de Saint-Victor, animée par Jean Louis Orazio, Dominique Cournil, Jean-Claude Guichard et Brigitte Miremont-Orazio. Rendez-vous à 13 h 45 place de la Cime du Bourg à Saint-Victor, ensuite, départ en covoiturage vers le site des pelouses sèches géré par le Conservatoire d’Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine. « Sur ce site exceptionnel, nous avons découvert plus de 70 espèces de fleurs, arbustes et arbres , végétation typique des pelouses sèches, commentent les conférenciers. Lors de la visite sur place, nous donnerons leurs noms en occitan et en français. L’écrivaine Brigitte Miremont Orazio lira quelques poèmes de sa composition en occitan sur les fleurs ». Une courte synthèse sera faite ensuite à la salle des fêtes de Saint-Victor.

    A 16 h à la salle des fêtes de Saint-Victor, Jean-Claude Dugros donnera une conférence diaporama en français sur les noms de lieux autour de la Dronne « La Drona au fiau de l’aiga ». Plus d’une centaine de noms seront étudiés entre Creyssac et Saint-Méard de Drône et sur dix communes.

    L’entrée de ces deux animations sera au chapeau, au profit de la félibrée 2024 à Tocane Saint-Apre.

    Voici l'article paru dans Sud-Ouest à ce sujet :

    https://www.sudouest.fr/tourisme/nature/insolite-une-balade-botanique-en-occitan-sur-les-coteaux-du-perigord-19898109.php

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Noms de lieux d’origine féodale

    Autres diminutifs ; Castillon à la Monzie-Montastruc (Podium de Castilho en 1475, Puch de Castillion en 1727 (Bernat de Castilhó, est un habitant de Bergerac en 1381), Étang de Castillon à Saint-Michel-de-Double, Castilloux à Nanthiat) (IGN)

    Gourgues nous rappelle que Castillon-la-Bataille, aujourd'hui en Gironde, appartenait en partie au Périgord (Castrum Castillio en 844, Villa de Castellione sita tam in Petragoricensi quam in Agenesio en 1274 (Castilho de Pegort en 1327). Il en est de même pour Castillonès, aujourd'hui en Lot-et-Garonne qui était dans l'ancien diocèse de Périgueux (Nemus Castellonesium, en 1155, Podium de Castilhonès en 1259, B. Maria de Castilhonesio, Chastelhoneys, au xviie s.) avec le suffixe locatif -és, du latin -ense(m). C'était un bois donné par Sainte Foy pour la construction d'une bastide.

    L'occitan Chastelar, Chaslar, vient du latin médiéval castellare « lieu fortifié, rempart », issu de castellum « château » est bien présent en Périgord. « Chaslar n'est qu'une réduction de Chastelar, dûe au fait que la syllabe centrale, atone, a été prise entre la tonique finale et la syllabe initiale, longue par nature. » (Lavalade). Châtellerie à Saint-Pierre-de-Côle était Chastelarias en 1460. Le Châtelard à Petit-Bersac, à Teyjat, à la Chapelle-Faucher, Chalard à Angoisse, Le Chalard à Anlhiac, Le Chalard à Antonne-et-Trigonant, Le Chalard à Augignac, à Bergerac (El Caylar en 1450), à Busserolles, à Coubjours, à Grignols (Pratum voc. del Chalar en 1481), à Jumilhac, à Limeyrat (Eccles. del Chaslard en 1382, à Payzac, à Ribérac (Eccl. del Chalar au xiiie siècle, Caslarium en 1382, Chaslarium en 1365, à Rouffignac (Le Cheylard en 1740 ), à Saint-Paul-la-Roche (Repayrium del Chaslar en 1350), à Saint-Victor (Podium del Chalar en 1289, au Bugue, à Villac, à Villetoureix (cad.). (G)

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Noms de lieux d’origine féodale

    Pour La Castellenie à Saint-Félix-de-Reillac-et-Mortemart, nous proposons deux possibilités ; peut-être la châtellenie, juridiction d'un seigneur châtelain ou bien une construction classique sur le nom de personne Castela(n), qui donne *Castelanie puis Castelenie par assimilation et le suffixe d'appartenance -ie.

    Lo Castelàs à Daglan, relevé par Peter Nollet ; « l’occitan castelàs, dérivé de castèl, peut désigner un château en ruines. Ici se trouvait en effet le château de Caumont. On n’en a jamais vu de traces sur place, mais un informateur se souvient d’avoir trouvé de grandes pierres taillées en bas du coteau. » Le Castelat à Razac-de-Saussignac) (Castellas), Castella à Saint-Pompont (au Castela), près de Castelvieil (voir plus haut), Le Castelat à Razac-de-Saussignac (Castellas), Le Castellat à Montagnac-la-Crempse (Le Castelot)

    Parmi les diminutifs nous trouvons Castelet à Cénac-et-Saint-Julien, Le Castelet à Domme ; Le Châtelet  à Mussidan, à Périgueux, à Sainte-Marie-de-Chignac, à Siorac-de-Ribérac, Le Castellot (Saint-Michel-de-Montaigne), Le Castelau à Javarliac (forme ancienne Castelot), Castelot à la Force, à Saint-Aubin-de-Lanquais, Le Castelot à Beaumont, à Douville, à Saint-Avit-Senieur, à Monclar, à Saint-Marcel, à Trémolat, Au Castelou à Saint-Pompont « dont la motte est plus petite que celle du Castella. » (Peter Nollet), Le Chatelou à Boulazac et à Trélissac) (IGN) , Chatelier à Échourgnac, Les Castelloux à Saint-Amand-de-Vergt, à Saint-Félix-de-Villadeix.