Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Joan-Claudi Dugros - Page 90

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Aux Claux à Sainte-Alvère, Claux de l'Hôpital à Saint-Naixent en 1712, (disparu), ainsi que les nombreux Claud, Le Claud, viennent de l'occitan claus (prononcer /claou/) qui désigne un endroit clos, un enclos qui pouvait faire partie de la réserve seigneuriale, une parcelle close (du latin clausum).

    On le retrouve chez nous dans les diminutifs Le Clauzel, Les Clauzels, Le Clauzet, Le Clauzou, dans Le Clauzelou (double diminutif -el + -on), dans L'Enclause, à Plaisance, dans La Closerie à Creysse, et aussi dans Clausure, Clausurou, Clauzure, Les Clauzures, Clauzurou…


    Clauzeau et Clauzel sont des noms de personnes bien attestés en Périgord.

    Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    L’occitan via, prononcé /vio/ ou /bio/ en sud-occitan, signifie « voie, chemin ».

    On le trouve sous la forme La Vio à Saint-Maime-de-Péreyrols (IGN) (formes anciennes Maynamentum de La Via en 1510, Lavie et Lavoie, au 18e siècle), sous les formes Les Vias à Saint-Barthélemy-de-Bellegarde et Las Vias à Savignac-Lédrier. Terme de la Vio (tertre du chemin), à Cantillac, est aujourd''hui disparu. La Font de la Vie à Rouffignac-de-Sigoulès, désigne la fontaine du chemin. Viòl est le diminutif de via. Il est peut-être dans le toponyme Les Violles à Saint-Antoine-de-Breuilh. Le toponyme Le Viol de la Dame, désigne le sentier qui conduit à un monument religieux…Soubie à Moulin-Neuf, à Ménesplet (disparu), désigne l’endroit « sous la voie » (sos via), en-dessous d’une plus grande voie de communication.

    Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Bardille à Daglan (Bardilha en 1459), Les Bardilles à Sarlat, Bardillou, à Saint-Agne (Mayn. de Bardilho en 1522), sont des dérivés diminutifs de l'occitan bard « argile ; terre à briques ; boue, vase », dont la famille lexicale est très répandue : bardis « torchis », bardolha « fange », bardós « boueux, fangeux ». On le retrouve dans les nombreux La Barde, Les Bardes, Bardette, Bardies, Les Bardis…

    Joan-Claudi Dugros