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Joan-Claudi Dugros - Page 87

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Fonqueyrade, à Sainte-Sabine-Born, (forme ancienne Font-Queyrade), à Montignac-de-Lauzun (47), Fontqueyrade à Peyrillac-et-Millac, Fonqueyrude, à Razac-d’Eymet. On reconnaît en premier élément l'occitan font « source, fontaine ». Le second élément est l'adjectif occitan cairada ou cairuda, qui signifie « pierreux, rocheux », dérivé de caire « roche, pierre », d'une base prélatine *KAL (notion de dureté, pierre) qui a donné *KAR-IU.

    Les toponymes issus de cette base sont très nombreux, Le Caire à Sarlat, et les Les Cheiroux, Le Cheyrou, Le Cheyroux, Les Cheyroux, Pecheyrou, Puycheyrou, et les Aux Queyroux, Le Queyrou, Le Queyroux, Les Queyrous, Les Queyroux, etc.

    Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Les Rouquilloux, à Journiac, Aux Rouquilloux à Groléjac , c'est de l'excellent occitan : roquilhon est un des très nombreux dérivés de ròc, ròca /roko/ « roc », « rocher », ici avec le double diminutif -ilh + -on, qui a le sens « d'éclats de roche » .

    En nord-occitan, on trouvera tout à fait logiquement Le Rouchillou ( rochilhon)à Jumilhac-le-Grand, le Rouchillon à Saint-Laurent-des-Hommes, alors qu'en sud-occitan, on aura Rouquillou en Lot-et-Garonne et Rouquillous, en Haute-Garonne. Les Rocouilles, à Saint-Cyr-les-Champagnes, site de vestiges de menhirs, et La Roquille, en Gironde, Les Roquilles, dans l'Hérault, ont les formes de diminutif en -olha (du latin -ucula) et -ilh (du latin iculu).

    Les Rouquilloux à Chancelade, a peut-être une origine différente : selon Jean-Louis Lévêque, « il s’agit probablement d’un surnom de vigneron, roquilhon étant une forme diminutive de roquilha (bouteille d’environ un quart de litre) ».

    Joan-Claudi Dugros 

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    La Courrège à Saint-Cassien et à Saint-Cyprien (forme ancienne La Correga en 1462), Les Couréges et Aux Courrèges à Florimont-Gaumier, Les Courrèges à Bouniagues, au Bugue, à La Chapelle-Gonaguet, au Coux, à Veyrines-de-Vergt, et en bien d’autres endroits, c’est la francisation de l’occitan correja, « courroie », prononcé selon les endroits /courèjo, courètzo, courèzo/ qui, par métonymie, définit en toponymie, des plates-bandes, des lisières de terrain étroites et longues ; Courège-Longue à Cénac-et-Saint-Julien, Courrèges Longues, à Lalinde, dont l’adjectif renforce cette image. 

    Les noms de personne Courrège, Lacourrège, Courrègelongue, se rattachent à l’article vendu ou fabriqué, mais aussi à l’utilisateur : portefaix, muletier.

    Joan-Claudi Dugros