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Joan-Claudi Dugros - Page 14

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Noms de lieux d’origine féodale

    Autres diminutifs ; Castillon à la Monzie-Montastruc (Podium de Castilho en 1475, Puch de Castillion en 1727 (Bernat de Castilhó, est un habitant de Bergerac en 1381), Étang de Castillon à Saint-Michel-de-Double, Castilloux à Nanthiat) (IGN)

    Gourgues nous rappelle que Castillon-la-Bataille, aujourd'hui en Gironde, appartenait en partie au Périgord (Castrum Castillio en 844, Villa de Castellione sita tam in Petragoricensi quam in Agenesio en 1274 (Castilho de Pegort en 1327). Il en est de même pour Castillonès, aujourd'hui en Lot-et-Garonne qui était dans l'ancien diocèse de Périgueux (Nemus Castellonesium, en 1155, Podium de Castilhonès en 1259, B. Maria de Castilhonesio, Chastelhoneys, au xviie s.) avec le suffixe locatif -és, du latin -ense(m). C'était un bois donné par Sainte Foy pour la construction d'une bastide.

    L'occitan Chastelar, Chaslar, vient du latin médiéval castellare « lieu fortifié, rempart », issu de castellum « château » est bien présent en Périgord. « Chaslar n'est qu'une réduction de Chastelar, dûe au fait que la syllabe centrale, atone, a été prise entre la tonique finale et la syllabe initiale, longue par nature. » (Lavalade). Châtellerie à Saint-Pierre-de-Côle était Chastelarias en 1460. Le Châtelard à Petit-Bersac, à Teyjat, à la Chapelle-Faucher, Chalard à Angoisse, Le Chalard à Anlhiac, Le Chalard à Antonne-et-Trigonant, Le Chalard à Augignac, à Bergerac (El Caylar en 1450), à Busserolles, à Coubjours, à Grignols (Pratum voc. del Chalar en 1481), à Jumilhac, à Limeyrat (Eccles. del Chaslard en 1382, à Payzac, à Ribérac (Eccl. del Chalar au xiiie siècle, Caslarium en 1382, Chaslarium en 1365, à Rouffignac (Le Cheylard en 1740 ), à Saint-Paul-la-Roche (Repayrium del Chaslar en 1350), à Saint-Victor (Podium del Chalar en 1289, au Bugue, à Villac, à Villetoureix (cad.). (G)

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Noms de lieux d’origine féodale

    Pour La Castellenie à Saint-Félix-de-Reillac-et-Mortemart, nous proposons deux possibilités ; peut-être la châtellenie, juridiction d'un seigneur châtelain ou bien une construction classique sur le nom de personne Castela(n), qui donne *Castelanie puis Castelenie par assimilation et le suffixe d'appartenance -ie.

    Lo Castelàs à Daglan, relevé par Peter Nollet ; « l’occitan castelàs, dérivé de castèl, peut désigner un château en ruines. Ici se trouvait en effet le château de Caumont. On n’en a jamais vu de traces sur place, mais un informateur se souvient d’avoir trouvé de grandes pierres taillées en bas du coteau. » Le Castelat à Razac-de-Saussignac) (Castellas), Castella à Saint-Pompont (au Castela), près de Castelvieil (voir plus haut), Le Castelat à Razac-de-Saussignac (Castellas), Le Castellat à Montagnac-la-Crempse (Le Castelot)

    Parmi les diminutifs nous trouvons Castelet à Cénac-et-Saint-Julien, Le Castelet à Domme ; Le Châtelet  à Mussidan, à Périgueux, à Sainte-Marie-de-Chignac, à Siorac-de-Ribérac, Le Castellot (Saint-Michel-de-Montaigne), Le Castelau à Javarliac (forme ancienne Castelot), Castelot à la Force, à Saint-Aubin-de-Lanquais, Le Castelot à Beaumont, à Douville, à Saint-Avit-Senieur, à Monclar, à Saint-Marcel, à Trémolat, Au Castelou à Saint-Pompont « dont la motte est plus petite que celle du Castella. » (Peter Nollet), Le Chatelou à Boulazac et à Trélissac) (IGN) , Chatelier à Échourgnac, Les Castelloux à Saint-Amand-de-Vergt, à Saint-Félix-de-Villadeix.

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Noms de lieux d’origine féodale

    Nous pouvons ajouter une formation tout à fait caractéristique de l'époque féodale, les Villeneuve et Villefranche. Ces formations apparaissent aux XIIe et XIIIe siècles. Il ne faut pas confondre ces créations tardives avec des toponymes exactement homonymes qui datent de l'époque romane.

    Le lieu-dit Ville-Neuve à Agonac (Masus de Villa-Nova en 1541), cité par Gourgues, est aujourd'hui disparu. Ce devait être une ferme, l'occitan vila ayant ici le sens de domaine agricole. Il doit en être de même pour Ville-Neuve à Coutures (Loc apelat la litra de Vila-Nova, XIIIe siècle) et aussi pour Villeneuve à Badefols, à Busserolles : « nouveau domaine agricole, avec ses constructions. » (Y . Lavalade) ; à Monbazillac, à Périgueux (Silva quae vocatur Villa nova en 1153), à Pontours, à Ribagnac, à Saint-André-d’Allas, à Saint-Cyprien (Barrium de Villa-Nova en 1462). Gourgues a relevé la Forêt de Villeneuve à Chancelade (Silva quae dicitur Villanova, en 1153).

    Bien entendu, il peut s'agir aussi du nom de personne Villeneuve qui est assez répandu.