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Rubrica en Oc - Page 311

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Jean-Claude Dugros propose une série de toponymes qui font référence au monde animal. Compagnons naturels de l'homme, il font partie naturellement de son environnement.

    La lauveta

    L'occitan alauveta/'lauveta (nord-occitan), alausa/alauseta/lauseta (sud-occitan), désigne « l'alouette » (du latin alauda, d'origine celtique).

    En Périgord, le toponyme existe sous les formes des variantes bien connues Cant-/Chant-, suivi du nom plus ou moins francisé : Cantalouette à Creysse, à Douville (forme ancienne Tenentia de Chantaloba, en 1399), à Paunat ; Cantelauvette à Pezul (en occitan Cantalauveta, prononcé /kantolaouvéto/), à Prigonrieux, à Ribagnac, Chantalouette à Angoisse, au Buisson-de-Cadouin, à Busserolles, à Eygurande-et-Gardedeuil (sous les deux formes Chantalouette et Chante-Alouette), à Pomport, à Saint-Priest-les-Fougères, à Savignac-Lédrier, à Grun-Bordas, à Hautefaye, à Laveyssière, à Limeuil, à Parcoul, au Pizou, à Saint-Antoine-Cumond, à Veyrines-de-Vergt.

    Bien entendu, il peut s'agir de l'endroit où chante l'alouette, mais on ne peut exclure un composé *KANT- (hauteur rocheuse). Ici aussi, l'enquête de terrain sera déterminante.  

    Le nom de personne Calandre présent dans deux toponymes de Montpon-Ménestérol, représente l'occitan calandra (« alouette calandre »), bien présent dans le diminutif Calandreta, école où l'on apprend la langue et la culture occitanes.

    Enfin, citons la plus fameuse chanson de Bernard de Ventadorn Can vei la lauzeta mover, qui porte haut et fort la fin'amor chantée par les troubadours :

    Can vei la lauzeta mover                                                  Quand je vois l'alouette mouvoir

    de joi sas alas contra·l rai,                                                de joi ses ailes contre un rai

    que s'oblid' e·s laissa chazer                                            puis étourdie se laisser choir

    per la doussor c'al cor li vai (…)                                       tant la douceur au coeur lui naît (…)

    Joan-Claudi Dugros

     

  • Monica Burg, convidada de l'emission " L'emparaulada" sur octele.com

    Monique Burg.jpgMonica Burg es comediana e contaira. Es nascuda en Peirigòrd ont i aprenguèt la lenga occitana. Aviá totjorn volgut far de teatre. Se tròba que se n’anèt a Londres ont passèt qualques annadas e ont faguèt una formacion teatrala. Quand se’n tornèt al país son interès per la lenga occitana èra totjorn viu e sa passion pel teatre e pel conte tanben. Conta son caminament dins aquela emission, de sas originas paisanas duscas a son mestièr de comediana-contaira.

    De veire sur:

    https://www.octele.com/Emparaulada-monique-burg_fiche_3870.html

  • Ouverture d'un centre d'examen pour le DCL occitan à Limoges

    Une communication de l'OPLO ( Office public pour la langue occitane).

    Il faut au minimum 8 candidats pour ouvrir le centre d'examens, alors n'hésitez pas, pour le plaisir, pour des raisons professionnelles,  inscrivez-vous ! Faites décoller le centre d'examen de l'occitan limousin !

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    Une première pour le Limousin

    Le Diplôme de compétence en langue (DCL) occitan est un diplôme d’Etat. Il s’agit d’une certification professionnelle qui permet à tout locuteur de l’occitan, quel que soit son niveau, de faire certifier ses compétences en langue occitane, conformément au cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL). Créé en 2010, des centres d’examen existaient jusqu’à présent à Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Nice. Après plusieurs mois de négociations entre l’Office public de la langue occitane et les services du Rectorat de Limoges, un centre d’examen du DCL occitan va ouvrir à Limoges, sous réserve d’un minimum de 8 inscrits. Il pourra ainsi accueillir les candidats de dialecte limousin. Les inscriptions sont possibles jusqu’au 26 mars seulement, tandis que les épreuves auront lieu le 26 mai prochain. https://dcl.education.gouv.fr/inscription/

    Une aide de l’OPLO pour répondre à une demande des acteurs économiques, sociaux et culturels

    Alors que 66% de la population des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie déclarent comprendre la langue occitane (source : enquête sociolinguistique 2020), les usages sociaux et professionnels de la langue restent une réalité quotidienne. Depuis plusieurs années, l’Office public de la langue occitane (OPLO) accompagne les organisations économiques, sociales et culturelles dans une démarche de certification des compétences communicationnelles en occitan de leurs acteurs.

    Concrètement, l’Office prend en charge 80 % des frais d’inscription à l’examen du DCL. Le dispositif concerne aussi bien les salariés, que les demandeurs d’emploi, les étudiants, les particuliers, les stagiaires en formation professionnelle que les titulaires en formation continue, à partir du moment où ils s’inscrivent dans cette démarche professionnelle.

    Le succès du dispositif

    Depuis 10 ans, de nombreuses personnes ont ainsi vu leurs compétences certifiées en occitan. « Le dispositif s’adresse principalement aux professionnels qui ont pour outil quotidien la langue occitane dans différents domaines professionnels tels que le secteur associatif (assistants administratifs, secrétaires, chargés de communication…), de l’enseignement (enseignants, futurs enseignants, auxiliaires de vie scolaire, assistants maternels, ) ou encore les domaines du tourisme (guides, médiateurs…) ou de l’agriculture (viticulteurs, maraîchers… », explique Charline CLAVEAU, Présidente de l’Office public de la langue occitane.

    Même si le nombre de bénéficiaires a connu une légère baisse en 2020 en raison de la suppression de plusieurs sessions programmées pendant la crise sanitaire du printemps, cette même crise pourrait désormais rétablir la tendance à la hausse : « La situation que nous vivons depuis plus d’un an a accéléré la prise de conscience collective des enjeux liés à la relocalisation des activités humaines. Pour certains entrepreneurs, la mobilisation de la langue occitane, parce qu’elle véhicule ces valeurs de proximité, d’authenticité et de durabilité est une façon de proclamer un attachement à un territoire, tout en s’ouvrant à l’autre et en se tournant vers demain », poursuit Charline CLAVEAU. « Pour les salariés, travailler en occitan, c’est aussi la garantie d’un emploi non-délocalisable, non-robotisable ni informatisable ».
    Plus d’information : https://www.ofici-occitan.eu/fr/et-vous-vous-avez-votre-dcl-occitan/