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Noms de lùocs - Page 18

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Nom de famille Girard (suite)

    Jean-Claude Dugros présente la suite des origines et les développements du nom de famille Girard.

    Le Géraud à Razac-d’Eymet (vocalisation du l en u ou francisation) ; La Bouyge de Bagéraud à Lanouaille : « probablement pour Bas-Géraud » (Yves Lavalade) ; Les Gérauds à Saint-Jean-d’Eyraud, à Saint-Martin-de-Ribérac (Les Geraux) ; Les Gérauds à Saint-Rémy ; Jean Géraud à Saint-Julien-d’Eymet ; Le Moulin de Géraud à Laveyssière ; et les collectifs La Géraudie à Creyssensac-et-Pissot (forme ancienne La Giraudie), à Génis, à Sarlande (forme ancienne La Geyraudie), La Geraudie à Vern (Maynam. de la Geraudia en 1510) ; Les Geyrauds à Chancelade, cité par Gourgues « localisation inconnue », sont peut-être Les Geyrauds à Chancelade (de Giraud, nom de famille), relevé par Jean-Louis Lévêque.

    Giraudelle à Allas-les-Mines doit être un collectif, pareil comme La Guiradelle à Lanquais et les classiques Giraudie à Servanches, La Giraudie à Angoisse, à Chantérac (Girauldie en 1538), à Creyssensac (aujourd'hui La Géraudie), à Issac (La Giroudie en 1603), à Ménestérol (La Giraudia en 1335), à Saint-Médard-de-Mussidan (Maynamentum de la Giraudia en 1308) ; à Segonzac, à Vergt (Mayn. de la Giraudia en 1460). La Giraudie est aussi le nom de l'ancien diocèse archiprêtré de Pillac, aujourd'hui du département de la Charente (Eccl. de Giraudia (pouillé du xiiie siècle) (Gourgues).

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Nom de famille Girard (suite)

    Jean-Claude Dugros présente les origines et les développements du nom de famille Girard.


    Autre toponyme relevé par Gourgues dans le Livre Noir de Périgueux : Girangue, porte au château de Sainte-Alvère (Porta Giranga en 1455). Il faut probablement lire sur la forme ancienne Giranca, du nom de personne Giran (-d/-t) plus suffixe d’appartenance -(an)ca. » (Jean Rigouste).

    L’élément gair, ger avec :

    - mond- « protection » : Las Germandias à Saint-Jean-d'Estissac, collectif sur le nom de personne Germon / Girmon / Germond.

    - wald- « gouverner » : Geraldenge ? à Sainte-Aulaye (Sylva Geraldenge apud Campum S. Martinum), avec suffixe d'appartenance -enc ?

    Nombreux composés : Combe de la Guiral à Beaumont ; Coustal de Guiral à Mazeyrolles ; Mestreguiral au Buisson-de-Cadouin, Pech de Guiral à Calviac, Poméguiral au Coux (Mansus de Poumiéguiral en 1463), tout cela dans un excellent occitan.

    Pour Guiralpot à Grives (forme ancienne Guiralpeau), si le premier élément est clair, le second… c'est peut-être le nom de personne Paul, dont on a transcrit approximativement la prononciation occitane…

    La Guiralette à Saint-Cyprien : jolie forme féminine, soit marque le collectif de la famille Guiralet, soit diminutif affectueux de la fille ou de la femme de Guiral ; Guiral-Laval à Sarlat est un composé de deux noms de personne.

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Nom de famille Girard (suite)

    Jean-Claude Dugros présente les origines et les développements du nom de famille Girard.

    Le collectif est représenté par Les Girards à Bourdeilles, à Saint-Médard-de-Mussidan et La Girardie aux Lèches (forme ancienne La Gérardie), au Pizou (Mayn. Girardia en 1272) ; à Saint-Aquilin (Maynam. de la Girardia en 1510), à Sargeac (Fasio de la Girardia en 1304) ; Girardies à Grand-Brassac (Les Girardes), et aussi Les Girardies à Coursac (formes anciennes La Gilardie, Les Gilardies). Et encore Gerardene à Monbos (Mansus Gerardene en 1273), qui peut être une mauvaise lecture pour Gerardenc, construction classique avec le suffice d'appartenance -enc.

    Le composé Combe Guirard à Groléjac.

    Le nom de personne Girart est bien présent dans les registres consulaires du Moyen-Âge, ainsi que son diminutif Girardi (en bonne graphie Girardin).

    * l’élément gair, ger avec -hram- « corbeau » :

    On trouve dans le Dictionnaire de Gourgues, les lieux-dits Font-Giran ? Fons Giron en 1280, classés dans « lieux imprécis ». C'est probablement le lieu-dit Aux Fontaines à Domme, relevé par Peter Nollet, et dont les formes anciennes sont ad fontem Giran en 1280, la fontaine de Font Girault en 1501 : « on dit également Las Vièlhas Fonts (les vieilles fontaines). Ce sont deux fontaines à l’extérieur des remparts. La plus ancienne est datée de 1610. Elles étaient jadis les principaux points d’eau de la ville. Le nom de personne que nous voyons dans les formes anciennes est Girand ou Giraud. ». Les Girandoux à Lalinde : c'est l'occitan Girandon, diminutif et La Guirandolle au Pizou, est la demoiselle ou épouse Guirand, avec le suffixe diminutif -òl.