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Noms de familha e pitits noms - Page 28

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Hypocoristique de Nicolas

    Dernier volet de la série de Jean-Claude Dugros sur les suffixes ou diminutifs au prénom de Nicolas ( Nicolau en occitan).

    Les noms de personnes relevés au Moyen-Âge relèvent bien de notre saint évêque : et notamment le dénommé Ardit Colí, appelé parfois Colinet, dont le métier était tondedor (prononcer /toundédou/), « tondeur de drap », habitant de Bergerac en 1381 et qui a eu le malheur de se faire voler « sas fòrças » (/sey forsso/), « cisailles servant à la tonte des moutons » pendant la Guerre de Cent Ans, par des hommes de main du parti anglais.

    Pour Le Nicot à Ribagnac et La Nicote à Auriac-du-Périgord (féminisation ou nom de la propriété) et peut-être Chez Nicou à Bouteilles-Saint-Sébastien, Nicot peut être un dérivé, diminutif ou plutôt un hypocoristique de Nicaud, qui vient de Nicolau, mais peut aussi avoir une origine germanique.

    Nicodeme, qui a une autre origine peut aussi donner l’hypocoristique Nicot, surnom au sens dérivé de naïf, niais. 

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Hypocoristique de Nicolas

    Troisième volet de la série de Jean-Claude Dugros sur les suffixes ou diminutifs au prénom de Nicolas ( Nicolau en occitan).

    Dans nos régions, il est possible de considérer comme hypocoristique les toponymes suivants : Coulaux à Saint-Michel-de-Villadeix (aujourd’hui Les Coulauds) ; Les Coulaux, à Montpeyroux et à Saint-Martin-de-Gurson (aujourd’hui Les Coulauds) ; Coulaud à Boulazac, à Montagrier, à Saint-Antoine-de-Breuilh, à Sainte-Nathalène, à Domme ; Les Coulauds à Molières. La Coulaude à Cercles est peut-être une féminisation, comme Les Coulaudes à Monplaisant et à Saint-Aulaye, à moins qu’il ne s’agisse des terres de la famille Coulaud, ce qui est bien le cas de La Coulauderie à Marcillac-Saint-Quentin, aujourd’hui disparu, relevé par Peter Nollet. 

    Nous trouvons également, avec substitution de finale, les diminutifs Colins à Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières, Chez Colinet à Coutures et un tendre Les Colinettes à Cunèges. Avec la forme phonétique Coly à Bergerac, au Pizou, à Ménesplet, à Saint-Laurent-des-Vignes, à Sourzac, peut-être Les Colys à Château l’Évêque, mais il est bien entendu que lorsque nous nous approcherons de Saint-Amand-de-Coly et se ses environs, l’hydronyme Le Coly aura une tout autre signification, qu’il faudra aller rechercher chez les indo-européens. 

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Hypocoristique de Nicolas

    Premier volet de la série de Jean-Claude Dugros sur les suffixes ou diminutifs au prénom de Nicolas ( Nicolau en occitan).

    À la fin du Moyen-Âge, la légende de saint Nicolas, évêque de Myre, au sud-ouest de l’actuelle Turquie, au 4ème siècle après J.-C, était tellement répandue que le nom de baptême Nicolas rivalisait avec celui de Jean.

    On le trouve dans notre toponymie, en français : Nicolas à Saint-Saud-Lacoussière et en occitan: les Nicoulauds (prononcé / ley nicoulaou/) à Lanquais en 1755.

    Et bien entendu, sous forme de nombreux hypocoristiques (formes affectives), dans Mascolet à Saint-Crépin-et-Carlucet où l’on reconnaît l’occitan mas qui désigne « une métairie, une ferme » et Colet, diminutif avec aphérèse de Nicolet, lui-même diminutif de Nicolau (Nicolas). Le prénom Colette en est issu. 

    Nous relevons de nombreux prénoms Nicolau dans les registres du Moyen-Âge. Mais aussi, avec un autre diminutif de Nicolau, Nicoló (prononcer /nicoulou/), comme Nicoló Faure, habitant de Bergerac, en 1379, encore présent aujourd’hui à Saint-Astier sous la forme Le Nicoulou. Peut-être Nicouraud à Montpeyroux.