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Noms de lùocs - Page 74

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    L'occitan faissa (prononcer /faïsso/), du latin fascia (bande), désigne une bande de terre maintenue par une muraille, une langue de terre. On le trouve dans les toponymes La Faysse à Prats-du-Périgord et à Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac et dans les diminutifs Combe-Feyssole à Saint-Pompont, associé à l'occitan comba (combe, vallon) et Torte-Feyssolle à Bergerac (forme ancienne Torta Faissola en 1116), associé à l'adjectif féminin occitan tòrta (tortueuse).

    La rue des Faysses Rouges, attestée à Marseille, n'est pas à l'origine d'une surexposition au soleil… C'est en Dordogne que le nom de personne Lafaysse est le plus fréquent. Autres noms Faisse, Faysse.

    Joan-Claudi Dugros

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    L’occitan talhada, prononcer /taillado/, dérivé du verbe talhar (tailler, couper), évoque un taillis, c’est-à-dire la partie d’un bois que l’on coupe périodiquement. On le trouve dans les toponymes La Taillade à Molières, au Coux (Mansus de la Talhada en 1463), Lataillade à Beaumont, Les Taillades à Calviac, Ladornac, Marquay, Marsalès, Montpazier, Lastaillade à Bouzic, qui a conservé l’article occitan. Tailladet à Sainte-Croix est un diminutif.

    Le dérivé talhadís désigne un taillis, un bois en coupe réglée. On le trouve dans Au Tailladis à Castelnau, Bergerac, Montpon-Ménestérol, Marcillac-Saint-Quentin, Brantôme. Le mot peut désigner un nom de personne.

    Joan-Claudi Dugros

     

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    L’occitan soc, prononcer /chou/ a divers sens : souche, billot, sabot, tronc à recevoir les aumônes ou les péages, droit d’octroi sur le vin…

    On le trouve dans de nombreux lieux-dits : Le Sout à Salles-de-Belvès (forme ancienne Masus del Sot en 1462, Moulin del Souq en 1723), La Soucherie à Milhac de Nontron, qui est la propriété du sochier, le sabotier.

    Et aussi, au Moyen-Age, dans les noms de personnes, sous les formes Soc, Socs, Socx, Sox, Sotz, la confusion –c et –c finals étant très ancienne.

    Joan-Claudi Dugros