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  • Questa dimenjada sur Meitat-chen, meitat-pòrc...

    P8300612.JPGJoan-Pau Verdier e Nicolau Puech nos informan que los convidats de l'emission dau diumenc 15 de març 2020 a 11 oras sur França Blu Perigòrd seran Catarina e Alan Donheton mai Ive Lavalada per parlar dau filme documentari qu'an virat, « De gòrja a aurelha » que sera passara en prumièra lo 3 d'abriu a 18 oras 45 au cinema L. Delluc a Nontronh, dins l'encastre de l'Enchantada.

    Meitat chen , Meitat pòrc , chasque diumenc a 11 oras  sur França Blu Perigòrd!

    Per escotar l'emission en directe o en redifusion, clicar sur lo ligam: França Blu Perigòrd


    Veiqui lo ligam vers lo site de Joan-Pau Verdier


    e los ligams vers lo sites de Nicolau Puech:  https://www.nicolaspeuch.com/ e facebook.com/nicolaspeuch

     

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    L’occitan talhada, prononcer /taillado/, dérivé du verbe talhar (tailler, couper), évoque un taillis, c’est-à-dire la partie d’un bois que l’on coupe périodiquement. On le trouve dans les toponymes La Taillade à Molières, au Coux (Mansus de la Talhada en 1463), Lataillade à Beaumont, Les Taillades à Calviac, Ladornac, Marquay, Marsalès, Montpazier, Lastaillade à Bouzic, qui a conservé l’article occitan. Tailladet à Sainte-Croix est un diminutif.

    Le dérivé talhadís désigne un taillis, un bois en coupe réglée. On le trouve dans Au Tailladis à Castelnau, Bergerac, Montpon-Ménestérol, Marcillac-Saint-Quentin, Brantôme. Le mot peut désigner un nom de personne.

    Joan-Claudi Dugros

     

  • Melhau au plus près de Brassens

    Jan dau Melhau à Javerlhac.jpgLes reprises et adaptations de l'oeuvre de Georges Brassens ne manquent pas, en français, en espagnol, en catalan, en occitan. Si les reprises en français sont souvent intéressantes, qu'elles soient proches de l'original ou non, il n'en va généralement pas de même pour les adaptations qui rivalisent difficilement avec l'original. La richesse de la langue utilisée par l'auteur, son choix de mots rares et anciens, de tournures puisés dans ses lectures poétiques et sa connaissance profonde de la chanson française rendent l'exercice difficile. A titre personnel, ces adaptations me font souvent le même effet qu'une chanson des Beatles en français: un exercice un peu vain. La plupart des adaptations de Brassens en occitan, souvent en variante languedocienne, même si elles sont plaisantes n'échappent pas à la règle.

    Le dernier CD de Jan dau Melhau « Melhau chanta Brassens » est d'un autre tonneau.

    Melhau est depuis longtemps un admirateur et un fin connaisseur de l'oeuvre de Georges Brassens. Il a publié en 2016 un livre « Cinquanta chançons de Brassens reviradas per Melhau » et tourne régulièrement depuis avec un spectacle accompagné à la guitare par Marianne Tixeuil et Frédéric Chabalier dont nous avions eu l'occasion de dire du bien en son temps. Une sélection de chansons parmi beaucoup plus d'adaptations dont nous espérons voir la suite un jour. Les textes sont au plus près de ceux de l'auteur : la recherche du mot juste, du mot rare, de la tournure la plus proche. Melhau convoque les plus beaux mots de l'occitan dans sa variante limousine et respecte l'esprit et la lettre de l'oeuvre de Brassens, un peu comme si l'auteur les avait écrites lui-même directement en occitan. Certes, on retrouve dans les chansons du célèbre sétois des tournures méridionales issues de l'occitan. S'il ne parlait pas lui même l'occitan, son père lui le parlait et Brassens avait, paraît-il, le projet d'en enregistrer quelques unes en langue d'oc, comme il le fit lui-même en espagnol. La force de Jan dau Melhau tient probablement aussi dans le fait qu'il est lui même un musicien, un auteur-compositeur interprète de haut niveau.

    Nous avions le livre, les spectacles vivants, il nous manquait le CD : c'est désormais chose faite, une sélection de vingt-deux titres, parfaitement interprétés par le trio, dans des versions dépouillées très proches de l'original. Vous y retrouverez certaines chansons des plus connues, d'autres plus rares. Pas une fausse note, pas un à peu-près, un travail d'orfèvre, digne du plus grand intérêt.

    L'illustration de la couverture est de Jean-Marc Siméonin.

    Le CD est en vente au prix de 15€ plus frais de port, disponible auprès de l'auteur, Lo chamin de sent Jaume, Roier, 87380 Meusac (tel 0555099661, ne pas appeler depuis un portable selon la volonté de l'éditeur) ou bien en Dordogne chez Novelum, contact novelum.ieo24@free.fr

    Le livre « Cinquanta chançons de Brassens reviradas per Melhau » est également disponible dans certaines librairies ( 11€) et chez l'éditeur cf ci-dessus pour le CD.

    Denis Gilabert.

    CD Melhau chanta Brassens recto.jpgCD Melhau chanta Brassens verso.jpg