Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rubrica en Oc - Page 328

  • Lenga d'òc, lenga de còr: Francesa Dudognon e Mélanie Célérier

    Octele.com a virat daus pitits filmes emb dau monde conegut o non en Perigòrd.

    S'apelen "Lenga d'òc, lenga de còr", ne'n avem desjà botat quauques uns sur lo blògue de Rubrica en òc.

    Veiqui aura l'escrivana Francesa Dudognon

    https://www.octele.com/Lenga-c-lenga-c-r-francoise-dudognon_fiche_3658.html

    e la musiciana e dançaira Mélanie Célérier.

    https://www.octele.com/Lenga-c-lenga-c-r-melanie-celerier_fiche_3657.html

     

     

     

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Lo Triador

    L'occitan tria, prononcer /trio/, déverbatif de triar, signifie « choix, triage, sélection, élite, ce qu'il y a de mieux » (synonyme triada, prononcer /triado/).

    On le trouve dans les toponymes Le Triadour à Saint-Vincent-sur-l’Isle et El Triadoux, à Mauzac en 1666, qui désignent le lieu où l'on trie, en particulier le bétail.

    Au Triadoux, à Saint-Pompont et Le Triaudou à Saint-Vincent-de-Cosse, écrit correctement sur les formes anciennes, sont devenus tous deux Le Tiradou !

    On note l'alternance des formes occitanes triaire et triador, dérivés en -aire/-ador (du latin -ator/-atorem, nominatif et accusatif), du verbe triar, dans les noms de famille Triaire (Lot) et Triadou (Dordogne, Lot). Ces dérivés de fonction sont très présents en occitan comme par exemple pescaire / pescador (pêcheur); caçaire / caçador (chasseur)…

    L'origine du nom de Johan del Tri, cité au Moyen-Âge, « complice d’une tentative pour livrer Thenon aux anglais », est peut-être le nom occitan tri, variante de tria (Jean Roux).

    Joan-Claudi Dugros

     

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Lo Teulet

    L'occitan fait la différence entre le masculin teule (prononcer /téoulé/) qui désigne uniquement une tuile, une brique, et le féminin teula (prononcer /téoulo/) (du latin tegula), qui désigne en plus la lauze (la pierre plate), l'ardoise et la dalle. C'est certainement ce que désignait le Mansus de la Teula, en 1255, à Saint-Astier.

    Les toponymes Teulet (/téoulé/) à Excideuil, Marsaneix, Monbazillac, Le Téoulet aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil, Theulet à Saint-Laurent-des-Vignes (Vig. deu Taullet en 1690), Le Theulet à Saint-Martin-des-Combes (El Teolet en 1329), ont un suffixe -et, qui est peut-être la marque du diminutif mais qui peut représenter aussi un sens collectif « ensemble de tuiles ou briques », l'occitan teulet désignant « un tuileau, un morceau de tuile cassé…

    On trouve le suffixe collectif -ade dans Teulade (La), à Saint-Cirq, Campagne (Mansus de la Teulada, Teuleda, en 1463), Saint-Marcory.

    Guilhem Teulier, prudhomme, attesté au Moyen-Age, devait être un tuilier, fabricant de teules = tuiles.

    Le nom de personne Teulat (présent dans le Lot), peut représenter le nom d'un couvreur (de l'occitan teulat, toit). C'est en Dordogne que le nom de famille Teulet est le plus présent. On y trouve aussi Theulier. De la même famille, Teulier (Gironde, Lot, Haute-Vienne), Teulou (avec diminutif en -ou) (Gironde, Lot-et-Garonne).

    Joan-Claudi Dugros