Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros
Hypocoristiques de Robert
Suite de la série de Jean-Claude Dugros sur les suffixes ou diminutifs au prénom de Robert.
L’hypocoristique Rouget est présent dans Le Rouget à Bosset, à Carsac, à Saint-Pierre-d'Eyraud, à Valeuil. Notons un composé Font-Rouget à Bars. La Rougette à Lanquais est peut-être une féminisation ou un collectif, comme La Rougie au Buisson-de-Cadouin, à Capdrot et à Cause-de-Clérans. Mais Rouget peut aussi venir de « roge » (couleur de la terre, teint d’une personne…).
C’est la même chose pour Rougier, présent avec Le Rougier à Pomport, à Saint-Astier, à Saint-Martial-de-Nabirat (forme ancienne au Rouchier), relevé par Peter Nollet qui attire notre attention avec une possible confusion: « probablement un dérivé de roge (rouge), pour désigner une terre rouge. Par ailleurs, on peut penser au nom propre Rogièr (Rougier, Roger). », Le Rougier à Saint-Sauveur-Lalande (Le Rousier). Les composés habituels : Le Marougier à Simeyrols (peut-être « le mas » de la famille Rougier ?), Croix de Rougier à Busserolles, Puy-Rougier à Grun-Bordas.
La Rogièra à Castelnau-Fayrac, dans un excellent occitan (prononcer /la rougièro/) est peut-être un « dérivé du nom de personne Rogièr (Roger, Rougier). Peut aussi désigner une terre rougeâtre » suggère Peter Nollet qui a aussi relevé Les Rougières à Cénac-et-Saint-Julien, qui sont sans doute « les terres de Rogièr (Roger, Rougier). Estienne Rougier y est signalé en 1483. » ).
Yves Lavalade pense que Rougearias à Augignac, sont « le bien de Rogier (Roger) ».