A l’entorn de l’aiga
Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.
Une teneur en hydrogène sulfuré qui lui donne une odeur caractéristique d'oeuf couvé peut être à l'origine de La Font Pudent à Saint-Georges-Blancaneix, Font Pudente à Antonne-et-Trigonant (Fond Pudente en 1835), Fompudie à Manaurie et à Sainte-Alvère (Fons Pudia en 1454), Fontpudière à Pomport, Fonpudin à Capdrot (Font-Pudin). Il en est peut-être de même pour Nègrefon à Creyssensac-et-Pissot), Nègrefont à Manzac, Font Nègre à Montignac et pour Font-Brune à Cours-de-Piles, Fontbrune à Saint-Capraise-d’Eymet et La Fontbrune à Saint-Germain-et-Mons. La teneur en oxyde de fer peut expliquer Fonrousse à Monbazillac (La Font-Rousse), Les Fonrouges à Jaure (Les Font-Rouyes)
Les noms des sources taries sont données par Fonmorte à Monplaisant), Font Morte à La Chapelle-Grésignac, Font-Morte à Saint-Michel-de-Villadeix, à Villamblard. (en 1617), Font-Morte (Combe de la) à Sainte-Foy-de-Longa (en 1670), Mortefond à Saint-Amand-de-Coly (Mortefont), Fonsèche à La Roche-Chalais, Fonsèque à Saint-Sauveur (Font-Sec).
Fonvive à Faurilles, Font-Vive, à Boisseuil et à Manzac (Boria de Fonviva en 1260), évoquent la puissance du débit de la source.