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  • Dédicace occitane 6 auteurs, samedi 28 octobre 2023 à la librairie Marbot à Périgueux

    Dédicace occitane librairie Marbot 28 octobre 2023.jpgSamedi 28 octobre 2023, la librairie Marbot, 17 cours Montaigne à Périgueux organise une dédicace avec six auteurs et autrices, à partir de 10 h du matin jusqu'à 17 h 30 .

    Parmi les invités, Danis Chapduelh, Joan-Claudi Dugros, Francesa Dudognon, Cecila Chapduelh, Joan Ganhaire et Micheu Chapduelh qui viendront présenter leurs nouveaux ouvrages, comme indiqué ci-dessous.

    Ne manquez pas cette occasion de les rencontrer !

    «Nisals en folia, Boulins en folie», livre bilingue de Joan-Pau Blot, traduction en occitan par Joan-Claudi Dugros. Editions Novelum IEO Perigòrd, 206 pages, 16€.

    Dans ce livre de récits, l’auteur nous invite à une promenade dans le temps, en donnant libre cours à son imagination, tout en se fondant parfois sur des faits réels du passé ou du présent. Ces histoires de pigeonniers, situées pour une grande partie en Périgord ont été traduites en occitan par Jean-Claude Dugros. Les gravures d’André Bonhomme nous offrent un point de vue en total harmonie avec les récits.

    « Zo sabiatz pas ? Vous ne le saviez pas ? », livre bilingue des chroniques de Bernard Lesfargues publiées dans le journal Sud-Ouest édition Dordogne entre 1987 et 1990. Coédition Novelum IEO Perigòrd / La Presse fédéraliste, 315 pages, 20€.

    Après le décès de Bernard Lesfargues en 2018, sa famille a retrouvé une centaine de textes parus dans une rubrique hebdomadaire dans le journal Sud-Ouest Dordogne. L’auteur y abordait une grande variété de sujets et commentait l’actualité en occitan pour prouver que cette langue peut-être utilisée aussi bien pour parler de sujets locaux qu’internationaux. A la demande de la famille, un groupe d’amis, Gilles Arfi, Jean-Francis Billion, Françoise Dudognon, Jean-Claude Dugros se sont mis au travail pour proposer les textes en occitan et leur traduction en français. ( en gras, les auteurs présents à la dédicace).

    « Las set Filhas dau Diable ETLD. », livre et 2 CD de contes en occitan de Micheu Chapduelh. Editions Novelum IEO Perigòrd, 154 pages + 2 CD, 19€. 

    Après Grizzly-John (1997) et La Fada multicarta » ( 2011), voici le nouveau recueil de contes de Micheu Chapduelh . Vingt-deux contes, que ce soit des contes « de première main » dont il en est l’auteur, des contes de tradition incomplets que l’auteur a rapiécés, arrangés, terminés à sa manière et des « contes persistants », de toujours auxquels l’auteur a fait subir un traitement radical. Certes, le temps des contes appartient à la première partie de l'éternité, mais ce n’est pas une raison pour se passer de contes dans la seconde partie de l'éternité. Cette nouvelle façon de les écrire et les conter leur permettra, peut-être, de passer de « ier » à « benleu-doman » qui sait ? Un livre accompagné de deux CD, une sélection de sept contes lus par l’auteur.

    « Cronicas de Vent-l’i-bufa 2, quò contunha a Chantagreu », livre et CD de chroniques humoristiques en occitan de Joan Ganhaire. Editions Novelum IEO Perigòrd, 100 pages + 2 CD, 16€.

    Comme le premier volet paru en 2016, ce recueil présente des chroniques parues il y a plus de quarante ans dans dans un petit bulletin appelé Ventadorn, paru à Bourdeilles. On y retrouve le petit monde de Chantagreu sur Clairaiga, un bourg typique du Périgord, une vie de village sur fonds de comique traditionnel, auquel l’auteur n’a rien voulu changer. Ce livre est accompagné de deux CD que l’auteur a enregistrés pour faire entendre l’occitan limousin du Périgord central.

    « Lexique français occitan limousin / Lexic occitan francés lemosin », établi par le lexicographe Danis Chapduelh et édité en coédition Novelum IEO Perigòrd / Lo Congrès permanent de la lenga occitana. 620 pages, 25€ .

    Ce lexique d’usage courant présente un choix de plus de 15000 entrées côté occitan français et 25000 côté occitan français. Etabli par Danis Chapduelh, il s’appuie sur le travail réalisé notamment par Joan Ros, Joan Ganhaire e Jan-Peire Reidi. Sans prétendre à l’exhaustivité d’un dictionnaire, il constitue un ouvrage très pratique et d’un prix accessible qui peut convenir à une bonne partie du public souhaitant apprendre l’occitan dans sa version limousine.

    « Mina de plomb, Mina de ren / Mine de plomb, Mina de rien» livre bilingue occitan français de poésies de Cecila Chapduelh, aux édition Jorn, 104 pages, 15€.

    Ce recueil illustré de dessins à la mine de plomb de Jué (d’où son titre) comporte deux parties : deux grosses douzaines de chansonnettes et une bonne dizaine de portraits en prose.

    Les Chansonnettes de rien reprennent avec malice la forme et le ton des rengaines populaires, mais elles rompent de façon radicale avec les thèmes et les clichés qu’on pourrait attendre d’une « poésie féminine ». Elles sont pleines de méchanceté et d’esprit (de mauvais esprit), un peu comme ces pastourelles médiévales où la bergère rembarre crûment le noble cavalier qui la courtise, sauf qu’ici c’est elle qui drague ouvertement le gentilhomme, en « patois » bien sûr. Elles affirment tout aussi crûment le droit des femmes à exprimer leur désir sans détour. On aurait tort cependant de les réduire à leur aspect provocateur. Ces chansonnettes peuvent être aussi chansons d’amour sincère, même s’il est formulé dans le langage des simples.

    Les Portraits photosensibles sont de petits contes burlesques, des portraits fantaisistes de créatures imaginaires, comme le caméléon polyglotte qui prend l’accent de ses interlocuteurs ou l’épitaphographe qui rédige avec virtuosité les quelques mots qu’on mettra sur la tombe d’un disparu. La définition de son cahier des charges forme un embryon d’art poétique qui vaut aussi, peut-être, pour la poétesse elle-même : « Sensibilité, concision, poésie, voilà ce qu’il faut pour faire ce métier. »

     

     

     

  • Queste diumenc sur Meitat-chen, meitat-pòrc...

    Nicolas Peuch animator MCMP.jpgL'animator Nicolas Peuch nos infòrma que lo convidats de l’emission  dau diumenc 22 d'octòbre 2023  a 11 oras sur França Blu Perigòrd sera Marçau Peironin, professor d'occitan a la ciutat escolaria Bertran de Born a Perigüers per far un punt sur la situacion de l'ensanhament de l'occitan dins lo departament de Dordonha.

    Meitat chen , Meitat pòrc , chasque diumenc a 11 oras  sur França Blu Perigòrd!

    Per escotar l'emission en directe o en redifusion, clicar sur lo ligam: França Blu Perigòrd

    Veiqui lo ligam vers los sites de Nicolas Peuch:  https://www.nicolaspeuch.com/ e https://fr-fr.facebook.com/nicolas.peuch

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    Hypocoristiques de Robert

    Suite de la série de Jean-Claude Dugros sur les suffixes ou diminutifs au prénom de Robert.

    L’hypocoristique Rouget est présent dans Le Rouget à Bosset, à Carsac, à Saint-Pierre-d'Eyraud, à Valeuil. Notons un composé Font-Rouget à Bars. La Rougette à Lanquais est peut-être une féminisation ou un collectif, comme La Rougie au Buisson-de-Cadouin, à Capdrot et à Cause-de-Clérans. Mais Rouget peut aussi venir de « roge » (couleur de la terre, teint d’une personne…).

    C’est la même chose pour Rougier, présent avec Le Rougier à Pomport, à Saint-Astier, à Saint-Martial-de-Nabirat (forme ancienne au Rouchier), relevé par Peter Nollet qui attire notre attention avec une possible confusion: « probablement un dérivé de roge (rouge), pour désigner une terre rouge. Par ailleurs, on peut penser au nom propre Rogièr (Rougier, Roger). », Le Rougier à Saint-Sauveur-Lalande (Le Rousier). Les composés habituels : Le Marougier à Simeyrols (peut-être « le mas » de la famille Rougier ?), Croix de Rougier à Busserolles, Puy-Rougier à Grun-Bordas.

    La Rogièra à Castelnau-Fayrac, dans un excellent occitan (prononcer /la rougièro/) est peut-être un « dérivé du nom de personne Rogièr (Roger, Rougier). Peut aussi désigner une terre rougeâtre » suggère Peter Nollet qui a aussi relevé Les Rougières à Cénac-et-Saint-Julien, qui sont sans doute «  les terres de Rogièr (Roger, Rougier). Estienne Rougier y est signalé en 1483. » ).

    Yves Lavalade pense que Rougearias à Augignac, sont « le bien de Rogier (Roger) ».