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Noms de familha e pitits noms - Page 93

  • Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

    Feuillade (La) à La Cropte (La Folhosa en 1312). C’est l’occitan folhada (« feuillue »), de folha [ʼfuʎɒ] /foullio/ (du latin folia, feuille). La forme ancienne note l’adjectif occitan folhosa [fuʼʎuzɒ] /fouillouse/.

    Très nombreux en Périgord sous les formes Las Fouilladas, La Fouillade, Les Fouillades, Le Fouilladou, Fouillardoux, La Fouillarge, Fouillouse, La Fouillouse, Les Fouilloux…, ces toponymes désignent un lieu feuillu, arboré.

    Jean-Claude Dugros

     

  • Chronique de toponymie, par Jean-Claude Dugros

    Cireyjol à Saint-Germain-et-Mons (Cireijòl en graphie occitane), vient de l’occitan cirier : cerisier, merisier (du latin cerasium, cerise). Le suffixe collectif –ol donne ici le sens de cerisaie.

    Autres toponymes, Le Cérijol à Brantôme, Cireyjol à Saint-Geniès, Le Siréjol à Cénac-et-Saint-Julien…
    Les patronymes périgourdins Siréjol, Sireygeol, Sirieix, Serieyx, ont la même origine.

    Jean-Claude Dugros

  • Chronique de toponymie, par Jean-Claude Dugros

    SDC19734.JPGOn trouve l’occitan bulir, bulhir « bouillir, fermenter » (du latin bullire) dans de nombreux lieux-dits aujourd’hui disparus : La Bulide à Vézac, Le Bulidour (en oc. lo bulhidor) à Chancelade, Creyssac, Lisle, qui désigne ici une source vive, une résurgence, ainsi que Le Pré du Bulidour à Biras. L’image de l’eau qui jaillissait en bouillonnant se retrouve dans La Font-Bulière à la Bachellerie, Font-Bolh à Tayac (la forme ancienne « A la Fon-Bolh-Maya », 1490, en disait l’importance).

    Un lieu-dit Le Bulidou existe encore aujourd’hui, inhabité, chez nos voisins du Lot à Floressas, oû est né le poète occitan Paul Froment.

    Photo: le Bulidour de Creyssac