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Literatura en òc - Page 165

  • Biais de dire :"Lo monde, quo es coma las malinas, quò dura mai frenit que nuòu".

    Micheu Chapduelh.jpgLes humains sont comme les pantalons, ils durent plus longtemps élimés que neufs.

    Les tissus étaient plus solides que ceux de maintenant, certes, mais ils étaient aussi plus onéreux par rapport aux revenus que l’on avait. En bonne économie, il fallait donc « faire durer ». D’ailleurs qui se souciait que l’on aille labourer avec un petaçon au cul ? Vau mielhs un petaçon au cuol, qu’un cuol sens ren, il vaut mieux avoir un ravaudage au cul que d’aller le cul nu.

    La lecture métaphorique du petaçatge (ravaudage) et du sarcissatge (la reprise) s’impose. Les gens aussi s’usent très tôt, dans leur corps comme dans leur mental. Il faut se petaçar, c’est à dire qu’il faut se débrouiller, s’arranger, faire avec. Quant à se sarcir soi-même, c’est bien difficile. On a en général besoin des autres, d’un chirurgien par exemple.  Ou du soutien moral de quelqu’un, mais ce dernier cas est confidentiel, il est impudique de l’évoquer. Micheu Chapduelh.

    D'autres expressions occitanes dans "Expressions et dictons du Périgord et du Limousin" par Michel Chadeuil , 13,50€ , Christine Bonneton Editeur, 17 , avenue Théophile Gauthier, 75016 Paris.

    Commande possible sur le site de l'éditeur:

    http://www.editions-bonneton.com/album/aquitaine.html

    suivre le menu déroulant en 6ème position

  • "Los braves jorns de Perdilhòta", la nouvelle en occitan de Joan Ganhaire

    Los braves jorns de Perdilhòta.jpgTrois livres prêts à sortir ! C'est l'actualité 2013 de l'écrivain occitan périgourdin Joan Ganhaire( Jean Ganiayre). Entre ses fonctions de Conseiller Général de Brantôme, de Délégué à la langue et la culture occitanes et tant d'autres activités, l'écrivain a trouvé le temps pour une nouvelle, un policier et un livre de contes. Il nous a reçu chez lui , à Valeuil, pour nous parler de sa nouvelle qui sort cette semaine .

    Né d'un père nontronnais, également écrivain, et d'une mère saintongeaise, Joan s'est installé dans la vallée de la Dronne au début de sa carrière de médecin pour ne plus la quitter. Nous avons découvert l'auteur entre son bureau et son antre d'écrivain : le fauteuil et la cheminée devant laquelle il écrit , un peu plus d'une heure chaque soir. « C'est une discipline quotidienne, je ne m'arrête que quand j'ai la suite qui me permettra de recommencer le lendemain ».

    Le thème ? «  L'histoire d'un vieux garçon, comme on en voit souvent par ici , éternellement coiffé d'un vieux béret qui mène sa vie routinière entre sa mère et sa mule , la Friquette. Quand soudain surgissent deux événements qui vont bouleverser profondément son existence... ». Voilà le point de départ.« Mais cette fois les choses s'arrangent à peu près à la fin! », nous dit l'auteur souvent coutumier des intrigues les plus sombres , notamment dans ses romans policiers. On y retrouve le style vif , prenant, riche de belles expressions et de vocabulaire qu'adorent chez lui les amoureux de la belle langue occitane. Amateur de littérature policière américaine (Edgar Poe, Ray Bradbury),sud américaine ( Julio Cortazar), catalane ( Manuel Vázquez Montalbán, l'auteur de Pepe Carvalho) , suédoise ( Henning Mankel) et sicilienne ( Andrea Camilleri), Joan Ganhaire puise surtout son inspiration dans ses expériences personnelles et les histoires souvent véridiques qui lui ont été rapportées par le monde rural dans lequel il vit et où il a appris l'occitan. Ceci confère à ses œuvres un ancrage profond dans la réalité périgourdine. L'action n'en est que plus passionnante et réaliste.

    « Los braves jorns de Perdilhòta », publié aux éditions « Lo chamin de Sent Jaume » de l'écrivain et musicien Jan dau Melhau, est joliment illustré par Jean-Marc Simeonin.

    Les deux seront également présents lors de la séance exceptionnelle de présentation et dédicace que fera Joan Ganhaire le samedi 25 mai à partir de10h30 à la librairie Lanard a Brantôme. Un rendez-vous important à ne pas manquer !

    Voir également:  le site de Jean Ganiayre

    Denis Gilabert.

  • Conférence sur la toponymie occitane par Jean-Claude Dugros et Jean Rigouste

    JCD.jpgDans le cadre des animations pré-félibrée, le Pays du Grand Bergeracois, en partenariat avec la médiathèque de Prigonrieux, vous propose une conférence de Jean-Claude Dugros sur la toponymie « Quand nos ancêtres défrichaient, des Artigues aux Essarts... » les traces dans la toponymie occitane du Pays du Grand Bergeracois

    le jeudi 6 juin, 20h30 à la Médiathèque de Prigonrieux.


    Jean-Claude Dugros, de Novelum, section Périgord de l’Institut d’Etudes Occitanes, vous fera partager l’étude qu’il a réalisée avec Jean Rigouste. Ils ont travaillé sur l'origine, l'histoire et la répartition géographique, dans un rayon de 50 kilomètres autour de Bergerac, des mots les plus importants, restés dans la microtoponymie de nos terroirs et signifiant la même chose : la conquête de bonnes terres.

    Suivront, pendant cette soirée de valorisation de la langue et de la culture occitane, une présentation de la rubrique toponymie du site Internet du Pays du Grand Bergeracois www.pays-de-bergerac.com où l’étude est entièrement téléchargeable, ainsi que la présentation de la revue "L'Avenir du passé", de l'Association Les Amis de la Dordogne et du Vieux Bergerac, numéro spécial Félibrée et culture occitane, qui y consacre un article.

    Entrée gratuite

    Renseignements :
    Jean-Claude Dugros : 05.53.61.32.92
    Pays du Grand Bergeracois : 05.53.27.30.18
    Médiathèque de Prigonrieux : 05.53.61.55.40

    Pour + d’infos, votre interlocutrice : Karine Mailletas, animatrice Internet du Pays du
    Grand Bergeracois contact@pays-de-bergerac.com