Nom de famille Girard (suite et fin)
Fin de la chronique de Jean-Claude Dugros sur les origines et les développements du nom de famille Girard.
On trouve la variante Guiraud à Belvès (forme ancienne Guirot) et le collectif A la Guiraudière à Saint-Géry. Guiraut de Bel Rio (du beau ruisseau) est un habitant de Bergerac en 1379. Girounet à La Force : c'est l'occitan Gironet, hypocoristique au cas régime de Giraud ou Géraud. Il en est de même pour Guiró (*Guiron) lo fornier (le boulanger), habitant de Bergerac.
L’élément gair, ger avec
- wulf- « loup » :
Les Girouds (avec d adventice) à Grun-Bordas et les composés Castelgiroux à Plazac, à Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac, à Saint-Laurent-des-Bâtons et Castel-Giroux à Tayac. Les Giroux à Anesse (forme ancienne Girou), à Bourrou, à La Cassagne, à La Chapelle-Faucher, à Montrem, à Nabirat, à Rouffignac-de-Sigoulès, à Saint-Avit-Sénieur (en 1711), à Saint-Cernin-de-l’Herm, à Sarliac-sur-l'Isle, à Siorac-de-Ribérac (Girou).
Le Pech de Giraux à Groléjac est un ancien Pech de Giroux, Pey de Giroux.
-diminutif en -in :
Gerrine à Saint-Sulpice-d'Eymet : il faut lire Guerine, féminin de Guérin et La Guérinchie à Thiviers est un collectif sur le nom de personne Guérin.
Pour La Gayrigalie à Saint-Astier, (unique forme ancienne Mas de la Gayrigalie en 1400), et La Gayrillarde à Saint-Martial-d'Artenset, deux toponymes relevés par Gourgues qui semblent aujourd'hui disparus, l'explication n'est pas facile. Plusieurs pistes sont possibles, dont celle de nos noms de personne.