Jean-Claude Dugros propose une série de toponymes qui font référence au monde animal.
Aujourd'hui,le cochon , suite et fin.
Lo pòrc ( seguida e fin)
Le jeune cochon, en occitan goret ou gorin est peut-être présent dans les toponymes Gauret à (Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, Le Gourret à Villefranche-de-Lonchat, Gouret à Villac, Gourichou (diminutif), à Saint-Martin-de-Ribérac, et peut-être La Gourrière à Rouffignac-de-Sigoulès..
En toponymie, l'occitan sot désigne une loge pour les cochons, une porcherie (dérivé du latin sus, porc).
Le Sout à Saint-Cernin-de-l’Herm et aussi à Salles-de-Belvès (Masus del Sot en 1462), La Sou à Église-Neuve-de-Vergt, La Font du Sou à Issac. Peter Nollet a relevé le toponyme Le Pech du Sourd à Sainte-Nathalène, qui est peut-être « l’occitan sot (toit à porcs) ».
Le nom de personne Porquet, surnom d'éleveur ou de gardien de porcs, est présent au Moyen Age : Golffier Porquet (dit aussi Porquet de Panazols), est cité dans le Livre Noir de Périgueux et le peu reluisant surnom la dòna de Soyra « louve, truie, femme de mauvaise vie », est présent dans Le Livre de Vie, de Bergerac.
Au Moyen-Age, l'élevage porcin peut être comparé avec celui du mouton : pacage en pleine nature et transhumance. Le droit de pâture dans les forêts de chênes, est peut-être présent dans les toponymes Sur Laglant à Cénac-et-Saint-Julien, Combe-de-l'Agland, à Saint-Georges-de-Blancanès, Lagland à La Rochebeaucourt-et-Argentine, Laglant à Sceau-Saint-Angel, La Glandal à Lenquais (Aglandal en 1760).
Joan-Claudi Dugros