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  • JT France 3 Aquitaine du 06 juin, la manifestation de Périgueux pour la défense de l'enseignement de l'occitan

    20150606_103813.jpgVoir en rediffusion, le JT de France 3 du samedi 6 juin 2015.

    http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_aquitaine_,123279808.html

     

  • David Grosclaude arrête sa grève de la faim

    Voir ci-joint l'article par ce jour dans Sud-Ouest.

    http://www.sudouest.fr/2015/06/04/langue-occitane-david-grosclaude-arrete-sa-greve-de-la-faim-1941234-4344.php

    et le communiqué de presse de David Grosclaude.

    Comunicat de premsa / Communiqué de presse
     
    David Grosclaude, conselhèr regionau d'Aquitània
     
    Qu'arrèsti la mea accion pr'amor qu'èi obtiengut çò que demandavi
    Je cesse mon action puisque j'ai obtenu ce que je demandais
     
    Que soi urós d'anonciar a tots los qui m'an sostienut desempuish ua setmana qu'an ganhat ua victòria. Lo document qui demandavi desempuih lo 27 de mai que m'ei arribat a 19h30.
     
    Qu'ei un document adreçat aus presidents de las duas regions Aquitània e Miegjorn-Pirenèus devath la fòrma d'ua letra signada deus dus ministres de l'Éducacion e de la Cultura. Dens aquesta letra qu'ei indicat que l'Estat s'engatja a autorizar la creacion de l'Ofici Public de la Lenga Occitana e que s'i associarà.
     
    Efectivament serà dens l'OPLO. Que vòu díser que participarà au son foncionament e au son finançament a costat de las regions. Qu'ei un element que n'avèvam pas podut obtiéner abans la vòsta mobilizacion.
     
    La letra que precisa que l'OPLO serà creat abans la fin de l'estiu.
     
    Qu'ei la pròva que quan nos amassam entà demandar çò qui ei devut a la promocion de la nosta lenga qu'ac podem obtiéner.
     
    De segur que soi estat obligat d'emplegar un mejan d'accion hòrt. Qu'ac èi hèit pr'amor que i èri obligat, considerant qu'avèvi utilizat tots los autes mejans classics.
    Que retieni d'aqueths dias, ua mobilizacion shens comparèr dab tot çò qui ei conegut. Que m'a tocada au còr la reaccion de totas e tots los qui m'an sostiengut.
    Que preni donc la decision d'arrestar la mea accion puisqu'èi obtiengut tot çò que demandavi.
     
    Que demoran hòrt de combats a miar. Qu'avem provat que n'avèvam la capacitat.
    (...)
     
    Que rasseguri enfin los qui's preocupan de la mia santat. Ua setmana shens s'alimentar qu'ei long mes non pensi pas que i agi consequéncias negativas. Que vederèi autanlèu doman un mètge e queharà un bilanç.
     
    XXXXXXXXXXXXXX
     
    Je suis heureux d'annoncer à tous ceux qui m'ont soutenu depuis une semaine qu'ils ont gagné une victoire. Le document que je demandais depuis le 27 mai m'est parvenu à 19h30.
     
    C'est un document adressé aux deux présidents des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées sous la forme d'une lettre signée par les deux ministres de l'Éducation et de la Culture.
     
    Dans cette lettre, l'État s'engage à autoriser la création de l'Office Public de la Langue Occitane et à s'y associer. C'est un élément nouveau.
     
    En effet l'État sera dans l'Office Public de la Langue Occitane. Cela veut dire qu'il participera à son fonctionnement aux côtés des régions et aussi à son financement.
     
    C'est un élément que nous n'avions pas pu obtenir avant votre mobilisation. La lettre précise que l'OPLO verra le jour avant la fin de l'été.
     
    Tout cela prouve que lorsque nous nous rassemblons pour demander ce qui est dû à la promotion de notre langue, nous pouvons l'obtenir.
     
    Certes j'ai été obligé d'employer un moyen d'action hors-norme. Je l'ai fait parce que j'y étais obligé, considérant que j'avais utilisé tous les moyens classiques.
     
    Je retiens de ces jours une mobilisation sans comparaison avec tout ce que j'ai connu par le passé dans mes combats pour la langue occitane. J'ai été très touché par la réaction spontanée de tous ceux qui m'ont soutenu.
     
    Je prends donc la décision d'arrêter mon action. J'ai obtenu ce que je demandais.
     
    Il reste d'autres combats à mener. Nous avons prouvé que nous en avions la capacité.
     
    (...)
     
    Enfin pour ceux qui se sont préoccupés de ma santé, je tiens à leur dire que cette semaine a été longue mais qu'elle ne devrait pas avoir de suites négatives pour moi. je verrai dès demain un médecin et on fera un bilan.
     
    David Grosclaude
    Conselhèr regionau d'Aquitània
  • Ca commence à bien faire, le mépris ( ITV Collectiu Occitan Périgord par Thomas Mankowski de Sud-Ouest)

    peyrouny.jpgReprise de l'interview du 03 juin 2015 dans Sud-Ouest réalisé par Thomas Mankowski

    Il n’y a pas qu’auprès des latinistes et des hellénistes que la réforme du collège, qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2016, ne passe pas. Les occitanistes aussi redoutent les propositions du gouvernement. Ils le feront savoir samedi 06 juin, à l’occasion d’une manifestation à Périgueux. Rendez-vous est donné à 10 heures, au kiosque à musique des allées de Tourny.

    "La réforme du collège organise la marginalisation de l’enseignement des langues régionales par la réduction des possibilités et la mise en concurrence systématique, faussée et perdue d’avance, avec les langues vivantes étrangères, les langues anciennes et d’autres formes d’enseignement", s’agace le Collectif occitan Périgord, à la manœuvre. "Non seulement on perd des heures, mais, en plus, il n’y aura plus d’ouvertures possibles", regrette l’un de ses animateurs, l’enseignant Martial Peyrouny.

    Comme ont déjà pu le faire des universitaires membres du Conseil national des universités, le Collectif occitan Périgord dénonce "la suppression de toute possibilité" d’étudier une langue régionale en sixième, avec pour conséquence d’interdire toute continuité de l’enseignement de la maternelle à l’université.

    Le plein d’élèves

    Selon le collectif qui rassemble 47 associations, de 2300 à 2500 jeunes, du primaire et du secondaire, pratiquent l’occitan en Dordogne : "Aujourd’hui, ce ne sont pas les élèves, mais les enseignants, qui manquent", insiste Martial Peyrouny, se référant au succès rencontré par les classes ouvertes récemment à Brantôme et Ribérac. "Pourquoi à chaque réforme faut-il tenter de flinguer les langues régionales?", interroge-t-il. "Ça commence à bien faire, le mépris."

    Les défenseurs de l’occitan entendent poser samedi un premier jalon. D’ores et déjà, il est question de profiter de la Félibrée, du 3 au 5 juillet à La Douze, pour porter le message.

    Thomas Mankowski, journaliste à Sud-Ouest.