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Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

Jean-Claude Dugros propose une série de noms de famille ou de toponymes qui font références aux sobriquets, les fameux « chafres ». 

Los chafres, segonda partida

Parmi les toponymes dont l'origine pourrait être le surnom donné à l'habitant, lié à la couleur de ses cheveux, nous avons relevé Le Blois à Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières (forme ancienne Bloix), et Le Bloy à Monplaisant. Le nom de personne Leblois est attesté en Gironde et Corrèze ; l'occitan bloi signifie « blond, pâle ».

Mombayol à Cubjac (forme ancienne Ecclesesia de Monbayol (xiiie siècle), Mons Bayolus en 1355), est composé de l'occitan mont (mont, hauteur) et du nom de personne Bayol, de l'occitan baiòl, dérivé de bai « blond ». On trouve le diminutif baiòt dans Bayot à Coulounieix-Chamiers et à Cornille, ce dernier mentionné Bas Bayol en 1670.

Le nom de personne Bayot « seul charpentier de la ville », est cité dans Le Petit Livre Noir de Périgueux. Ce surnom, nous dit Jean Roux, est « appliqué à un homme brun avec des poils roux ».

Le Clos de Sauret à Mouzens, dans lequel le deuxième élément est l'occitan sauret, formé sur l'adjectif saur « jaune d'or, couleur d'or », qui s'applique bien sûr aux cheveux et qui était «  très employé au Moyen-Âge car étaient admirées les femmes dont la chevelure ruisselait de cette teinte mordorée (voir les romans de chevalerie et l’amour courtois) » (Yves Lavalade).

Chanut à Prats-de-Carlux : sans doute un surnom d'une personne dont les cheveux devenaient précocément blancs. Le plus souvent trait génétique caractérisant une famille, et donc transmis de génération en génération.

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