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Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

L'occitan bruelh / bruèlh (du gaulois brogilos), désigne un petit bois clos, un jeune taillis, un bouquet d'arbres. On le trouve en toponymie à profusion sous les différentes formes : Le Breil, Le Brel, Le Breuil, Le Breuilh, Breulh, Le Bruel…

Voici un échantillon non exhaustif de quelques dérivés :

La Breuille, à Négrondes (forme ancienne mayn. de Brolia, en 1461)

Le Brouillet, à Veyrines-de-Domme) (forme ancienne Le Breuillet) ; Brouillol à Saint-Avit-Rivière et Le Brouillol à Montferrand.

La Brolie à  Castels, à Montaut (forme ancienne A la Brolia, en 1273).

Les nombreux Brouillac, à Belvès, Génis, Saint-Félix de Bourdeilles (forme ancienne Brolhacum en 1400), St-Pardoux-la-Rivière, Saint-Médard-d'Excideuil, Hautefaye, Le Brouillac à Léguillac-de-Cercles (forme ancienne Brouiliat, en 1735), et le diminutif Brouillaguet à Marcillac, proviennent probablement d'un nom de personne, qui, avec le suffixe -acos, désigne la propriété de…

Broillac, à Saint-Angel (forme ancienne Brouillas).

Brouillade, à Veyrines-de-Domme, La Brouillade à Cénac-et-Saint-Julien et une belle cacographie relevée par Peter Nollet : La Bouillade à Domme.

Brouillas (A las) à Tourtoirac et un bon occitan Les Brouillatoux à Coux-et-Bigaroque. 

Brouillaud, à Saint-Astier, à Savignac-de-Nontron, à Tocane-Saint-Apre (forme ancienne Breuillaux), Le Brouillaud,  à Beaupouyet, à Biras…

Joan-Claudi Dugros

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