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Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

L’occitan secador, prononcer /sékadou/, désigne un séchoir et aussi un endroit où le sol s’assèche très vite. On le trouve dans Le Secadou à Beynac-et-Cazenac, à Castels, aux Eyzies.

En occitan bòsc sec (bois sec) se prononce /bo sé/). C'est l'étymologie de la commune de Bosset (Boscus siccus en 1382, Bossecq en 1677. Beaucé en 1782 et Bossuet (sic), en 1744.

Font-Sec à Saint-Marcel-du-Périgord) doit être un « fonds sec », comme l’atteste la forme ancienne Fons vocatus Secho en 1680. Idem pour Font-Sec à Saint-Sauveur.

Il y a confusion entre l’occitan font (source, fontaine) e fons (ici fonds de terre) qui se prononcent exactement pareil : /foun/. Le masculin exclue ici le sens de source, au contraire de Fonsèche à La Roche-Chalais et Foncesse à Mensignac.

Par contre les lieux-dits Le Maine Sec, Pech Sec, Puy-Sec, Puyssec, Puysec, Puy Sec, désignent bien des endroits secs, comme sans doute La Séchère à Badefols-d’Ans et La Sèche à Cherveix-Cubas).

Joan-Claudi Dugros

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