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Se former en oc pour ses projets

IMGP7925.JPGEn 2014, l'association Novelum avait mis sur pied une formation pour les animateurs de TAP ( Temps d'Activités Périscolaires) et d'ateliers de langue en occitan. Cette année, c'est une formation à la préparation du DCL occitan( Diplôme de Compétences en Langue) qui vient de commencer à Marsac sur L'Isle.

« Le DCL est un diplôme de l'Education Nationale qui valide la capacité à utiliser une langue dans un cadre professionnel , selon le cadre européen commun de référence pour les langues (CECR). Il valide un niveau de maîtrise de la langue », précise Jean-Louis Lévêque président de Novelum et animateur des sessions avec Olivier Pigeassou.

Huit stagiaires se sont inscrits, parmi lesquels des « débutants plus » et des confirmés, chacun portant à terme un projet professionnel ou personnel. Sandra agricultrice et éleveuse souhaite à terme faire évoluer son exploitation en ferme pédagogique en s'appuyant sur la langue d'oc; Jean-Christophe porte un projet autour du chant, Maryse anime un cours de langue et réalise des animations ; Marie-Hélène, musicienn,e utilise l'occitan lorsqu'elle interprète ou enseigne la musique traditionnelle; Marie-Laure renoue avec ses racines et prépare un projet de reconversion. « Chaque stagiaire est dans une démarche d'engagement fort vis-à-vis de la langue (180 heures plus le travail à la maison) et tous veulent devenir de parfaits locuteurs, savoir lire et écrire dans un but professionnel ou de transmission, explique Olivier Pigeassou. Les stagiaires ont en commun la volonté de renouer avec la langue et la culture de leur enfance, de leurs grands parents et de la faire vivre dans le monde d'aujourd'hui ». Et comment se déroulent les sessions ? « Jean-Louis nous enseigne la phonétique, la grammaire, l'accent tonique et l'aspect culturel. Olivier nous fait travailler la pratique usuelle de la langue », précise Marie-Laure. « Les stagiaires ont en commun d'adorer la langue. Je remarque une grande complicité et une entraide entre nous, note Sandra. « Je ne retire que du positif, du plaisir de ce qui est pour moi un retour aux sources », conclut Marie-Laure.

Chacun ne perd pas de vue néanmoins la somme de travail qu'il faudra produire pour le DCL, mais tous sentent qu'ils vont se rendre à l'épreuve bien armés.

Denis Gilabert.

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