Reliefs occitans

Suite de la série de noms de lieux occitans par Jean-Claude Dugros consacrée au relief. Cette semaine, la comba et ses nombreux dérivés (suite).

Le même sens d'encaissement de la combe, boisée et peu ensoleillée, est présent dans Combescure, à Pressignac-Vicq (en 1649), Combe Obscure à Saint-Cernin-de-l’Herm et dans Combe Negre à Ajat, à Bourg-de-Maisons, au Bugue, à Capdrot, à Carlux, à Carsac-Aillac (Combe Negra en 1467), à Doissat, à Groléjac, à Lacropte, à Meyrals, à Nabirat, à Saint-Aquilin (Combe Nègre en 1510), à Sainte-Alvère, à Sainte-Croix, à Saint-Félix-Mortemart, à Saint-Félix-de-Villadeix (en 1670), à Saint-Geniès, à Saint-Martial-de-Nabirat, à Tocane-Saint-Apre, à Veyrignac, à Vézac (à la Combe Nègre en 1832), Nègre-Combe à Saint-Pardoux-la-Rivière, Combe Noire à Bussac, à Saint-Julien-de-Lampon, à Saint-Laurent-la-Vallée, La Combe Negre à La Chapelle-Péchaud, à Campagnac-les-Quercy et Orliac, La Combe Noire à Saint-Michel-de-Villadeix. Mais ces derniers peuvent représenter la couleur du terrain, comme Combe Rougne à Lanquais (A la Combe-Roune en 1750, appelé aussi La Comberounie (A la Comberougne),  Comberoune à Anlhiac, Combérounie à Bourdeilles, Combaronie à St-Crépin-de-Mareuil pour lesquels Yves Lavalade propose un étymon *comb-ariu-onem, en occitan Combairon. « Mais, précise-t-il, Raynaud de Lage [universitaire, né à Périgueux] (…), pensait à une variété de châtaigne, la comberona : ce qui pourrait suggérer la présence de châtaigniers la produisant. » Nous relevons aussi Combe Rouillou à Condat-sur-Vézère, Combe-Roussal à La Cassagne, Combe-Rousselle à Trélissac (Mansus Rocelli en 1285.