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  • "T'òc, t'òc prumiera vesita" chas Fargeot-Podowell a Tiviers

    PB200464.JPGMylena e Corentin, dos eslevas dau collegi Charles de Gaulle de La Coquilha visitan en occitan l'entrepresa Fargeot-Podowell de Tiviers, menats par Laurent Chabot, chef de talhier. Eran filmats per l'esquipa de octele.com.

    De veire sur : https://www.octele.com/C-c-usina-charentesas_fiche_3681.html

     

  • Sus la tuca del vent, sur la crête du vent, poésies par Max Lafargue ( bilingue)

    Les éditions Fédérop viennent de publier "Sus la tuca del vent, sur la crête du vent", un livre de poésies par Max Lafargue en édition bilingue avec un CD des textes dits par l'auteur.

    Les poèmes ont été traduits de l’occitan par Max Lafargue et Patrick Lavaud

    Broché, 228 pages – Format : 15x 21 cm Prix : 20 €


    Né en 1942 à Penne d’Agenais, dans le Lot-et-Garonne, d’un père paysan et d’une mère institutrice, Max Lafargue est l’auteur d’une œuvre poétique en occitan récompensée par de nombreuses distinctions et l’obtention du titre de Maître ès Jeux de l’Académie des Jeux floraux de Toulouse.

    D’abord enseignant coopérant en Afrique, Max Lafargue a été ensuite, pendant vingt-cinq ans,professeur d’occitan et de français à Langon, en Gironde. Collaborateur de la revue Lo Gai Saber, il vit aujourd’hui à Caudrot, en bord de Garonne. Son enfance paysanne en Lot-et-Garonne, sa connivence avec la nature, ses années au Maghreb,les rituels du quotidien, la célébration de la femme et de l’amour constituent ses principales sources d’inspiration.

    Uniquement publiés en occitan jusqu’à présent, les poèmes de Max Lafargue n’avaient jamais fait l’objet d’une traduction en français. C’est chose faite maintenant avec ce recueil bilingue qui donne à lire et à écouter, grâce au CD qui l’accompagne, une œuvre contemporaine d’une grande finesse poétique enracinée dans le parler de l’enfance.

    Ce recueil est jumelé avec un film documentaire en occitan (sous-titré en français) réalisé par Patric La Vau et intitulé « Max Lafarga, enfachilhat de poësia ».

    Contact pour projections : lavaupatric@gmail.com

    Distribution : en Dordogne, Novelum IEO,

    ailleurs, Comptoir du livre SPEcomptoir.spe@gmail.com

    éditions fédérop – 1, avenue du Périgord – 24680 Gardonne

    tél: 05 53 27 80 95 courriel : editions.federop@wanadoo.fr

    site : http://www.federop.com

  • A propos du lieu-dit le Cambord a Sarlat(1), par Jean-Claude Dugros

    Daniel Chavaroche nous fait remarquer, à juste titre, que le nom de personne Comborn est bien connu à Sarlat depuis le Moyen-Âge. En effet, les Comborn1 étaient une des grandes dynasties féodales, à côté de celle des Turenne, des Ventadorn, des Limoges.

    On connaît les trois sœurs de Turenne, filles du vicomte Raimon II, célébrées par Bertrand de Born : De tota beutat terena / son las tres de Turena : Contors qui épouse Hélie de Comborn vers 1184, Maria qui épouse Eble de Ventadorn vers 1180 et Elis qui épouse Bernart de Casnac (frç Bernard de Cazenac) à une date non connue, ce dernier seigneur périgourdin de Castelnaud, Domme, Montfort et Aillac. Vassal du comte de Toulouse, dépossédé de ses biens en 1214 par Simon de Montfort, il est présent en juin 1218 au siège de Toulouse où il assiste probablement à la mort de celui qui l'avait spolié quatre ans plus tôt. Le couple Bernard de Casnac et Elis de Turenne, injustement calomnié par des légendes locales mérite d'être réhabilité, il fait partie de l'histoire glorieuse occitane du Périgord. Les trois sœurs ont été chantées par les plus grands troubadours.

    Joan-Pau Verdier connaissait bien cette grande page de notre histoire. Il a signé, avec Jean-Marc Pernon, les mélodies originales de dix chansons de troubadours, gravées sur un CD inséré dans l’ouvrage édité en 2008 par le CRDP d’Aquitaine, Trobadors, auquel a participé son complice de radio Martial Peyrouny2. Quelle émotion d’entendre Joan-Pau chanter Los cramats : « sur ce poème terrible de Guilhem Figuèira, Verdier y a même rajouté un refrain personnel afin de le rattacher aux cramats de Montségur. Avec une fin sans fin, ravageuse et comme crachée par les flammes. » (p.44).

     


    1 Le château de Comborn, berceau de la dynastie du même nom, est implanté sur la commune d'Orgnac-sur-Vézère, dans un méandre de la Vézère, ce qui confirme l'étymologie Comborn : du gaulois cambo- (courbe, méandre) et ritu- (gué). L’alternance cam / com est très courante en Sarladais.
    2 Martial Peyrouny, Joan-Pau Verdier, Luc Aussibal, Trobadors, CRDP d’Aquitaine, 2008.