Biais de dire :"Lo monde, quo es coma las malinas, quò dura mai frenit que nuòu".
Les humains sont comme les pantalons, ils durent plus longtemps élimés que neufs.
Les tissus étaient plus solides que ceux de maintenant, certes, mais ils étaient aussi plus onéreux par rapport aux revenus que l’on avait. En bonne économie, il fallait donc « faire durer ». D’ailleurs qui se souciait que l’on aille labourer avec un petaçon au cul ? Vau mielhs un petaçon au cuol, qu’un cuol sens ren, il vaut mieux avoir un ravaudage au cul que d’aller le cul nu.
La lecture métaphorique du petaçatge (ravaudage) et du sarcissatge (la reprise) s’impose. Les gens aussi s’usent très tôt, dans leur corps comme dans leur mental. Il faut se petaçar, c’est à dire qu’il faut se débrouiller, s’arranger, faire avec. Quant à se sarcir soi-même, c’est bien difficile. On a en général besoin des autres, d’un chirurgien par exemple. Ou du soutien moral de quelqu’un, mais ce dernier cas est confidentiel, il est impudique de l’évoquer. Micheu Chapduelh.
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