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Onte aprener e parlar la lenga -les cours - Page 8

  • Daniel Chavaròcha au café òc dau TCO de Perigüers

    SDC15515.JPGA l'occasion de la « galeta daus reis », la TCO (Talhier de Cultura Occitana) convida lo contaire Daniel Chavaròcha a sa serenada mensuala dimecres 6 de genier a 20 oras 30 au café associatiu « Les Thétards », 7 rua de la Brida a Perigüers ( rasis la tor Mataguerra).

     

     

  • Deux nouveaux visages à la Calandreta Pergosina

    20151211_170140.jpgMathieu Pragout et Charlotte Delage, respectivement directeur et enseignante à la Calandreta de Périgueux font partie de la nouvelle équipe de 6 personnes mise en place en septembre dernier. Ils nous dévoilent leurs parcours et leurs projets. 

    « Ai 42 ans, sei nascut a Perigüers, ço-ditz Mateu, mai ai viscut 12 ans a l'isla de la Reunion. Fagui daus estudis d'arquitectura a Montpelhier, entau comenci ma vita professionala coma arquitecta. En mesme temps me sei interessat a la musica de carnaval en lengadocian, en provençau. Chante e juegue de la gralha, una mena de autbois catalan, de la contrabassa e de la trompeta. Apres quauquas annadas, ai vougut chanjar de mestier, que per io era vengut tròp administratiu, laidonc ai seguit una formacion per esser regent de calandreta a Besiers, puei sei devengut regent a Montpelhier. L'enveja de tornar au pais me prenguet, ço que fagui a la darriera rentrada, per venir far lo regent e lo director a la Calandreta Pergosina ».

    Et pour Charlotte ?

    « Sei nascuda a Perigüers, ai 29 ans, ai una licencia de letras modernas e ai seguit la formacion de l'IUFM a Perigüers. Ai trabalhat coma AVS au collegi, coma professor au liceu e aura sei en charja de la mairala, 12 goiassons. Aime plan l'ambiant e la pedagogia Freinet de l'escòla ».

    Charlotte est tout de suite entrée dans le bain et Mathieu avoue avoir eu fort à faire pour réussir ce qu'il faut bien qualifier de nouveau départ : 

    « A la rentrada, la situacion era fòrça complicada. Tota l'equipa pedagogica era novela manca una animatriça. Sem 6 personas en tot, per 28 mainatges de la mairala au CM2 : 3 regents, una Atsem, una animatriça periescolaria e una ajuda. Mai los parents, de segur, dins lo bureu associatiu plan motivats e positius. Julien Ganiayre, pair de 2 eslevas es co-president e nos sem plan ajudats per Joan Ganhaire qu'es mon tutor. I a vertadierament un noveu vam. Sem en tren de trabalhar un project sur la festa occitana, subretot lo Carnaval, los parents tenen un estand au merchat de Nadau, Micheu Chapduelh vai venir divendres 18 per contar de las istòrias aus goiassons... Nos sentem sostenguts. E quò me fai plaser d'esser tornat au pais » dit en conclusion Mathieu Pragout.

    L'équipe semble être sur les bons rails et bien soutenue, ce qui est essentiel pour les élèves et la pérennité de l'enseignement bilingue par immersion à Périgueux.

    Denis Gilabert.

  • Se former en oc pour ses projets

    IMGP7925.JPGEn 2014, l'association Novelum avait mis sur pied une formation pour les animateurs de TAP ( Temps d'Activités Périscolaires) et d'ateliers de langue en occitan. Cette année, c'est une formation à la préparation du DCL occitan( Diplôme de Compétences en Langue) qui vient de commencer à Marsac sur L'Isle.

    « Le DCL est un diplôme de l'Education Nationale qui valide la capacité à utiliser une langue dans un cadre professionnel , selon le cadre européen commun de référence pour les langues (CECR). Il valide un niveau de maîtrise de la langue », précise Jean-Louis Lévêque président de Novelum et animateur des sessions avec Olivier Pigeassou.

    Huit stagiaires se sont inscrits, parmi lesquels des « débutants plus » et des confirmés, chacun portant à terme un projet professionnel ou personnel. Sandra agricultrice et éleveuse souhaite à terme faire évoluer son exploitation en ferme pédagogique en s'appuyant sur la langue d'oc; Jean-Christophe porte un projet autour du chant, Maryse anime un cours de langue et réalise des animations ; Marie-Hélène, musicienn,e utilise l'occitan lorsqu'elle interprète ou enseigne la musique traditionnelle; Marie-Laure renoue avec ses racines et prépare un projet de reconversion. « Chaque stagiaire est dans une démarche d'engagement fort vis-à-vis de la langue (180 heures plus le travail à la maison) et tous veulent devenir de parfaits locuteurs, savoir lire et écrire dans un but professionnel ou de transmission, explique Olivier Pigeassou. Les stagiaires ont en commun la volonté de renouer avec la langue et la culture de leur enfance, de leurs grands parents et de la faire vivre dans le monde d'aujourd'hui ». Et comment se déroulent les sessions ? « Jean-Louis nous enseigne la phonétique, la grammaire, l'accent tonique et l'aspect culturel. Olivier nous fait travailler la pratique usuelle de la langue », précise Marie-Laure. « Les stagiaires ont en commun d'adorer la langue. Je remarque une grande complicité et une entraide entre nous, note Sandra. « Je ne retire que du positif, du plaisir de ce qui est pour moi un retour aux sources », conclut Marie-Laure.

    Chacun ne perd pas de vue néanmoins la somme de travail qu'il faudra produire pour le DCL, mais tous sentent qu'ils vont se rendre à l'épreuve bien armés.

    Denis Gilabert.