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Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

Jean-Claude Dugros propose une série de toponymes qui font référence au monde animal. 

Aujourd'hui,le chien, en deux parties.

Lo chen ( prumièra partida)

Lorsqu'ils sont francisés, les toponymes font sans doute allusion, la plupart du temps, à un événement particulier.

La Patte de Chien à Sourzac, La Font du Chien à Lalinde, Trou du Chien à Ajat, Grotte du Trou du Chien à Saint-Cyprien, La Fosse des Chiens à Chancelade.

Puissechien à Firbeix, a été étudié par Yves Lavalade. C'est l'occitan Pissa Chen [ʼpisɔ sɛ] : « Le verbe pissar (couler) est souvent sollicité pour qualifier des lieux où se produisent de petits écoulements et qui y associent des animaux qui ne brillent pas par l’abondance de leur miction : le loup, le chien, le lièvre. Le Puyssechin de St-Pierre-de-Frugie est le même. Un Los pissa Chens se situe dans la commune de St-Priest-Ligoure (Haute-Vienne). » 

L'adjectif occitan canin (sud-occitan) / chanin (nord-occitan) signifie « rude, sauvage, escarpé » et au sens figuré « revêche, récalcitrant ».

Il est présent en sud-occitan dans Moncani à Beaumont-du-Périgord (forme ancienne Sanctus Martinus de Monte Canino en 1378) et dans Montcany à Bergerac (Tenem. de Moncany en 1430) : composé de l'occitan mont (mont, hauteur) et canin : « rude, sauvage, escarpé » et dans Pécanie, au Buisson-de-Cadouin (Fond-de-Pecany, à Cabans) ; de l'occitan puèg (colline, hauteur) et canin.

A suivre...

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