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Cronica de toponimia, per Joan-Claudi Dugros

Ferrand

Le nom de personne Ferran, Ferrand, d'origine germanique (*fehr- + *hram-, la racine *fehr- "vie" + la racine *hram- "corbeau ), était à la mode au Moyen Âge, où il est très vite tombé dans l'attraction de fer, couleur du fer (cheveux gris, par exemple), ou bien dur, résistant comme le fer.

On le trouve dans les toponymes Ferrand et Combe de Ferrand, à Alles-sur-Dordogne, Ferrand à Issigeac, à Douville, à Gaugeac, un autre Combe de Ferrand à Celles, et aussi dans l'hydronyme Ruisseau Ferrand à Augignac.

Avec le suffixe d'appartenance occitan -iá (prononcé /io/), bien connu en Périgord, nous avons Ferrandie à Saint-Louis-en-l’Isle, La Ferrandie à Jaure (La Ferandia en 1270 et Lafferandia en 1481), à Limeyrac (en 1260), à Milhac-d'Auberoche (en 1503), à Saint-Geyrac, Les Ferrandies à Grignols (Maynam. de las Ferrandias, en 1471). Avec le suffixe -ariá : La Ferranterie à La Chapelle-Aubareil. 

Le nom de personne Féraud (germanique *fehr- + *wald-) est présent dans La Feraudie à Sourzac (M. de la Feraudia en 1459) et Férodie à Saint-Aquilin.

Concernant Montferrand-du-Périgord, comme d'autres nombreux Montferrand (Aude, Drôme, Gironde, Puy-de-Dôme), il est beaucoup plus probable que ce type de toponyme signale des hauteurs sombres, « couleur de fer » ou pourvoyeuses de minerai. (Jean Roux, Dictionnaire toponymique des communes de Dordogne).

Joan-Claudi Dugros

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