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Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

A l’entorn de l’aiga

Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

Une racine gauloise et pré-gauloise braccu (marais), qui a donné le gaulois braga (terrain humide, boueux), que l'on retrouve dans l'occitan brac (boue), bragós (sale, boueux), est à l'origine de quelques toponymes :Bragut à Journiac (anciennement Bragus) ; La Braguse à Hautefort (nous avons La Bragouse en Gironde). 

L'occitan gana (prononcer /gano/), du prélatin *wadana (eau), est très fréquent en toponymie et se réfère toujours à l'eau : « passage peu profond d'un ruisseau, mare, ruisselet, bas-fond, partie humide où l'eau s'amasse. » Le mot est fort usité en tant qu'appellatif et patronyme : La Gane à Augignac, à Champniers-et-Reilhac, au Fleix, à Lanquais (forme ancienne La Guane en 1755), à Hautefort, à Manaurie, à Naillac, à Saint-Michel-Lesparon, à Sainte-Alvère, à Saint-Aubin-de-Lanquais, à Siorac-de-Ribérac, à Thiviers, à Groléjac, où nous trouvons aussi La Grotte de la Gane (gisement préhistorique moustérien) le Pont de la Gane et lo Claus de la Gana.

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