Hypocoristique de Jacques ( 2nda partie)
Nouvelle série de Jean-Claude Dugros sur les suffixes aux prénoms de Jacques.
Chez Jacques à Bouzic et à Douville, Étang de Jacques à Saint-Barthélemy-de-Bussière, La Combe de Jacques et Roc de Jacques à Nabirat, Le Moulin de Jacques à Monplaisant, doivent faire allusion au nom du propriétaire, comme Le Jacques à Saint-Vivien et Les Jacques à Fonroque, à Molières, à Saint-André-de-Double : « le domaine de Jacques ». Avec diminutif Le Jacquet à Saint-Vivien, Le Maine Jacquet à Villefranche-de-Lonchat, Les Jacquets à Hautefort. Avec double diminutif Les Jacquetaux à Thénac (forme ancienne Le Jaquetot) (occitan Jaquetòt). Une féminisation Jacquette, à Chenaud. Les Jacquiers à Eyzerac pourrait avoir le sens d’originaire d’un Saint-Jacques ou même d’un pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Bas-Jacot à Saint-Cybranet et à La Chapelle-Péchaud : si le dérivé diminutif Jacot ne pose pas de problème, Peter Nollet qui a relevé le toponyme, pense qu’il faut lire le premier élément mas (ferme, hameau), au lieu de Bas (il n’y a pas de Haut-Jacot).
Sur le Roc de la Jacoune à Bouzic : toponyme aujourd’hui disparu. Féminisation d’un autre diminutif Jacon, prononcé /Jacou/.
Jaconia à Saint-Laurent-des-Bâtons, est peut-être, malgré l’absence d’article, une construction classique occitane : nom de personne Jacon et suffixe d’appartenance –iá, pour désigner le domaine de la famille.