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Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

A l’entorn de l’aiga

Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

De nombreux toponymes évoquent « le bouillonnement de l'eau », la présence d'une fontaine résurgente : Font-Bolh à Tayac (A la Fon-Bolh-Maya en 1490), Fombouille à Champagne-et-Fontaine (Font-Bouille), À la Font Boulidur à Groléjac (en 1837), relevé par Peter Nollet : « Il y a un trou avec de l’eau. Ce pourrait être une formation sur bulir (bouillir). » Pour les lieux-dits La Bulide à Saint-Cybranet (la Bulide, Fontaine de Labulide) et à Vézac (Champ de Labulide en 1830, à Labulide en 1832, « l’eau de cette source n’est pas chaude. Ce nom de lieu désigne une source qui surgit comme de l’eau qui serait en ébullition. » 

À la Fon Quebal à La Chapelle-Péchaud (en 1837 environ) est la cacographie de La Fon que Bul (« la font qui bout) ». du verbe occitan bulir (bouillir). « Sans doute une allusion au bourdonnement que faisait la source avant la construction du lavoir. » (Peter Nollet). Yves Lavalade a relevé Fonqueburg en Haute-Vienne (La Font que bulh : « la source bouillonnante ») ; *burg (/bur/) est la prononciation occitane locale pour bul(h). 

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