Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Cronica de toponimia e patronimia per Joan-Claudi Dugros

    A l’entorn de l’aiga

    Suite de la série de toponymes occitans “autour de l’eau” par Jean-Claude Dugros.

    Poursuivons avec les points d'eau. L'occitan nauc « auge, baquet, abreuvoir » féminisé en nauca/naucha « auge, vasque de fontaine » a pu prendre une valeur métaphorique en s'appliquant au relief : La Nauca à Daglan (prononcer /lo naouko/), près du Céou, fait peut-être référence à un creux dans le terrain ou dans le ruisseau (P. Nollet). Autres toponymes Nauch à Mayac en 1199, Les Nauches  à Thiviers (La Noche), Les Noches à Angoisse, peut-être Naucon à Bezenac et le joli diminutif Nauchadou, moulin sur la Beune à Marcillac et à La Chapelle-Aubareil, .

    Les nombreux toponymes Le Bournat et dérivés, ont le sens populaire de « ruche » et, par extension, d’essaim d’abeilles. À l'origine, c’est le tronc d'arbre creux qui servait de ruche (recouvert d'une dalle de pierre !), qui servait aussi de canalisation primitive pour amener l'eau de la source dans le bassin, une « serve », d'où le sens de « trou », « creux », « trou plein d'eau, source ». Le Bournat et la Bourne sont du même champ étymologique.