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Dancem au collegi, c'est reparti !

P3130167.JPGLes sessions de travail de "Dancem au collegi" ( dansons au collège ) viennent de reprendre pour la quatrième année consécutive dans six collèges de Dordogne : Brantôme, La Coquille, Bertran de Born et Montaigne à Périgueux, Sarlat et Tocane Saint-Apre. De quoi s'agit-il ? D'un programme lancé par l'Agence Culturelle pour promouvoir le chant et la danse traditionnelle auprès du public des collégiens suivant l'option occitan.

Les intervenants sont des musiciens professionnels et occitanophones, Gilles de Becdelièvre, Christophe Célérier, Paul Jochmans, Nicolas Peuch qui ont aussi leurs groupes, par ailleurs.

"Le traditionnel, c'est une musique de toujours, sans frontière d'age ou géographique. Elle se transmet et chaque génération y ajoute sa patte, son instrument en en respectant les fondamentaux », déclare Christophe Célérier.

La danse permet aussi aux adolescents d'acquérir une aisance de mouvement à un moment important de leur vie, c'est un bon moment passé ensemble, accessible à tous et qui évacue les tensions ou les inhibitions. Certains élèves en font depuis la 6ème et sont désormais très à l'aise. Le chant également est très important dans le monde dur dans lequel nous vivons, c'est un partage, un projet commun.

A l'issue des sept heures d'intervention, tous les collégiens des sept établissements se retrouveront le jeudi 3 mai pour « Generacion Paratge », dans le cadre des « journées Paratge » à Nontron. Le matin , ils assisteront à un spectacle de danse et après avoir pris leur repas en commun, ils chanteront les chansons qu'ils ont apprises et participeront au grand bal avec Moizbat, groupe périgourdin.

La danse, la pratique d'instruments traditionnels comme la vielle, la chabrette, l'accordéon diatonique et le chant ont actuellement le vent en poupe. De nombreux bal traditionnels fleurissent partout en Périgord, comme c'est le cas depuis toujours en Irlande, au Québec, dans les pays de l'Europe centrale, dans une grande partie de l'Europe, en fait.

Dans ces pays, les musiques les plus récentes ont toujours côtoyé avec bonheur les musiques de toujours. Peu importe la manière que ce soit sous une forme folklorique ou autre, ce qui compte, c'est l'apprentissage, l'échange et la transmission. Avec "Dancem au collegi", le pari est gagné.
Denis Gilabert.

Photo: les collégiens de Tocane Saint-Apre au travail avec Christophe Célérier. 

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